Cet article de Didier Barthès, au-delà du traitement intellectuel qui s’applique à Malthus depuis des décennies, pose une vraie question à ce qu’on peut appeler à la suite de Jean Jaures l’humanité : dans quelle mesure notre nombre ne finit pas par se retourner contre nous et ce qui nous entoure ?
Ce thème profondément écologique ne peut qu’interpeller tous ceux qui se réclament de l’écologie, et pourtant ! aujourd’hui cette question est éludée pour ne pas dire niée, y compris par les partisans de la décroissance. La démarche entreprise par Didier Barthès est intéressante car elle contribue à lever le tabou qui pèse sur la question de la démographie.