@marsupilami
Pour être tout à fait complet je tiens à faire observer :
La caractéristique primordiale du Nazisme était la composante raciale : la supériorité de la race aryienne et la nécessité absolue de préserver celle-ci.La Judéophobie était une résultante de la prémisse de base.( ce qui ne rend pas la résultante moins odieuse)
C’est bien pour cette raison que dans Das Schwarze Korps, organe officiel de la S.S., Reinhardt Heydrich, chef des Services de Sécurité S.S., écrit en 1935 : « Nous devons séparer les Juifs en deux catégories : les sionistes et les partisans de l’assimilation. Les sionistes professent une conception strictement raciale, et, par l’émigration en Palestine, ils aident à bâtir leur propre Etat juif... nos bons vœux et notre bonne volonté officielle sont avec eux ». (Source : Hohne. Order of the Death’a Head p. 333)
En 1934, Bülow-Scwante écrit au Ministère de l’Intérieur :
« les objectifs que s’est donnée cette catégorie (de Juifs qui s’opposent à l’assimilation et qui sont favorables à un regroupement de leurs coreligionnaires au sein d’un foyer national), au premier rang de laquelle se trouvent les sionistes, sont ceux qui s’écartent le moins des buts que poursuit en réalité la politique allemande à l’égard des Juifs ».
Le Sionisme partage entièrement ce clivage et cette orientation raciale.
Pour mettre un peu d’humour dans mon propos je reprendrai l’intervention du député d’Israël Shahak qui se pose la question : « Qu’est-ce en pratique qu’un État juif ?
« Commençons par les statistiques officielles : l’Etat d’Israël publie tous les ans un « Annuaire statistique d’Israël ». Dans tout cet annuaire, il est presque impossible de trouver des statistiques concernant les Israéliens ; on ne trouve que celles concernant les Juifs et les non-Juifs. Ainsi, par exemple, il n’existe pas en Israël de statistiques sur la mortalité des personnes, mais seulement des statistiques sur la mortalité des « Juifs » et des « non-Juifs ». Ainsi, par exemple, lorsque l’Etat d’Israël enquête officiellement sur la mortalité infantile, il n’enquête pas sur la mortalité des enfants israéliens : il y a des nourrissons juifs et des nourrissons non-juifs, qui, même statistiquement, ne sont jamais associés. Et si, dans certains cas, on les associe, on n’écrit pas « Israéliens », mais « Total », comme s’il s’agissait d’additionner des espèces différentes.
Non seulement il n’existe pas d’Israéliens en Israël, mais les animaux et les plantes elles-mêmes sont divisés en juifs et non-juifs. Officiellement l’Etat d’Israël recense et classifie les vaches et les moutons, les tomates ou le blé en « juifs » et « non-juifs ». »
Certes, la Loi fondamentale de l’État d’Israël, conformément à la loi juive, prévoit des apports étrangers par conversion (« est considérée comme juive une personne née d’une mère juive ou convertie ») mais les conditions exigées concrètement par les rabbins sont telles - notamment celle de pratiquer les 613 commandements de la Torah - que, sauf exception, un goy ne devient pas juif, conformément d’ailleurs à la thèse majoritaire selon laquelle « la volonté ne saurait suffire pour faire partie du peuple élu ».
À noter que le terme de goy - dont le féminin goya est associé à l’impur, au souillé - fut appliqué initialement aux chrétiens, ensuite à tous les étrangers
Toujours dans la même veine le vocable de « Guerim » désigne -officiellement-les résidents non-Juifs en Israël ( qui constituent quand même 16% de la population) et en fixe les droits(au rabais bien entendu) Vous avez dit Dhimmitude ?
Par nature je ne suis pas très favorable d’accoler le vocable « nazi » à tout et n’importe quoi.Mais puisqu’il est« généralement » accepté de parler de Nazislamisme dans ce fil il est évident que le vocable « nazi » se marie d’avantage avec avec Judéo.
Pour terminer permettez moi de citer un texte de B. Michaël, juif pratiquant, éditorialiste du Yediot Aharonot, après qu’on eut découvert que les soldats israéliens numérotaient les bras des Palestiniens arrêtés, a décrit à sa manière le caractère impitoyable du régime engendré par l’idéologie sioniste. Ce texte intitulé « De marqué à marquant » commence ainsi :
« En soixante courtes années - de marqué à marquant et numérotant ;
En soixante ans - d’enfermé dans des ghettos à enfermant ;
En soixante ans - de dépossédé à dépossédant ;
En soixante ans - de celui qui défile en colonne les mains en l’air, à celui qui fait défiler en colonne les mais en l’air ;
En soixante ans - d’écrasé au nom d’un nationalisme cruel, à celui qui écrase au nom d’un nationalisme cruel ;
En soixante ans - de victime d’une abjecte politique de transfert, au soutien de plus en plus enthousiaste à une abjecte politique de transfert ;
En tout et pour tout soixante ans, et nous n’avons rien appris. Rien intériorisé. Nous avons tout oublié.