Merci beaucoup pour ces très beaux mots, et toute cette bonne volonté. Ca rassure toujours sur l’espèce humaine de lire de telles choses, car en Suisse depuis quelques temps les politiques d’asiles sentent le rance. Et quand j’entends qu’on veut prendre exemple sur la Suisse pour l’immigration choisie en France... enfin, c’est un autre débat qui se fera ailleurs. Sachez simplement que le pays s’est dotée d’une loi sur l’asile tellement démagogue, qu’elle en est devenu euro-incompatible, internationalement-incompatible. Elle est tellement en contradiction avec tous les traités sur les droits de l’homme signés par notre pays, qu’elle n’est quasiment pas appliqué depuis une année.
Pour la pétition, j’en ai lancé une assez old school : elle est sous format papier
Je me suis mordu les doigts de ne pas l’avoir ajoutée à mon article, mais voici le lien :
http://www.ikiru.ch/blog/reverien
La pétition est non contraignante, ce qui signifie que n’importe qui peu la signer. Pour l’instant, on récolte surtout des signatures à Neuchâtel, voire dans toute la Suisse, puisque l’on va démarrer, si tout va mal et qu’il n’a pas de permis, les démarches politiques à la fin juin. Ou plutôt, vers début septembre, puisque les vacances parlementaires bloqueront tout pendant 2 mois. Mais Suisse ou pas, n’hésitez pas à laisser un petit mot de soutien sur la page web ; ça lui fera toujours plaisir.
Concernant une demande d’asile en France, c’est malheureusement impossible. Si la Suisse lasse l’Europe entière (et une partie de ses propres citoyens) en voulant jouer bande à part, elle n’en a pas moins des relations juridiques, politiques, économiques, sociales très avancées avec l’Union européenne. Une série d’accords ont été ainsi passé (les « Bilatérales »), dont un volet concerne Schengen. Et comme pour tout requérant qui demande sur le territoire de l’union l’asile politique, une seule requête peut être déposée pour l’ensemble des Etats-membre. Un refus suisse est valable sur 27 autres pays européens, tout comme un refus portugais ôterait tout possiblité de reformuler une demande en Suisse.
En l’état des choses, le plus important est de relayer la situation de Révérien aux Suisses. Ce qui ne veut pas dire que la compassion ne traverse pas les frontières, mais simplement qu’actuellement les solutions sont helvétiques.
Merci encore !