Soyons sérieux ! Depuis la fin de la deuxième Guerre mondiale, des trillions de dollars ont été littéralement gaspillés en aide internationale. Aujourd’hui vous demandez davantage d’argent ? Dite moi est-ce une facon de se donner bonne conscience au son des violons ?
Tout comme les programmes de redistribution de la richesse ont l’intérieur d’un pays, l’aide internationale ne contribue en rien à lutter contre la pauvreté, mais permet au contraire de bourrer les poches d’une fournée de bureaucrate et de parasites qui s’approprient ces fonds.
Nos gouvernements sont incapables de gérer ici même, un système scolaire ou un système de santé efficace. Et pourtant, l’Agence Canadienne du développement internationale finance des dizaines de projets pour développer l’éducation et la santé dans les pays pauvres. Pauvres enfants ! :(
Ce sont Bien sur d’abord et avant tout nos politiciens eux-mêmes qui retirent des bénéfices de ces programmes, en termes de prestige, de léchage de bottes par les Businessmen parasitiques, de clientélisme électoralement rentable chez les Do-gooders des ONG, de petits voyages aux frais de la reine pour aller jouer au sauveur dans les républiques de banane. Toutes ces initiatives ne sont que l’admission de la faillite totale des 50 dernières années de programmes d’aide. L’appareillage politico-bureaucratique en place confirme l’échec des programmes passés, mais ne nous invite pas moins à lui renouveler notre confiance, étant entendu que, la prochaine fois, grâce aux nouvelles stratégies et aux nouvelles injections de fonds publics, ça va marcher. Voilà un beau somnifère à donner à la population ! Il est toujours pour facile d’utiliser les sentiments, que la raison n’est-ce pas ?
Les pays pauvres ne sont pas pauvres par la faute de la richesse des riches. La pauvreté et la faim n’ont rien à voir avec la redistribution du revenu mondial. Elles découlent l’une et l’autre de l’ineptie et de la malice des gouvernements en place.Par la faute des gouvernements locaux, l’aide suscite la dépendance généralisée ; elle aboutit en bonne partie dans les comptes suisses des despotes locaux et camoufle le protectionnisme des pays donateurs qui imposent souvent l’affectation de cette aide à l’achat par les bénéficiaires de biens et services en provenance des pays donateur. C’est en fait une sorte de subventions aux compagnies qui vendront des biens et services dans les pays.
Non seulement il faut arrêter l’aide international du Canada, mais il faut se poser de sérieuse question. Ceux qui veulent donner aux pauvres du Tiers-Monde et croient que cela peut faire une différence peuvent le faire en contribuant aux oeuvres des multiples organismes de charité qui se spécialisent dans ce domaine.
Il faut combattre la pauvreté en démocratisant la création de la richesse. La Pauvreté ne se guérit pas de l’extérieur, en partageant la richesse. La guérison doit procéder de l’intérieur vers l’extérieur plutôt que l’inverse. L’essentiel demeure la décision de se prendre en charge, la responsabilisation et l’engagement individuel, l’action endogène. L’histoire enseigne que les remèdes les plus surs contre la pauvreté viennent de l’intérieur. L’aitre étranger, comme la fortune tombée du ciel, s’avère néfaste. Elle peut décourager l’effort et engendre un sentiment paralysant d’incapacité. Ainsi que le dit un proverbe africain : la main qui recroît est toujours sous celle qui donne. Non ce qui compte, c’est le travail, l’économie, l’honnêteté, la patience, la ténacité.
Les habitants des pays qui jouissent d’une plus grande liberté économique sont bien sûr non seulement plus riches, mais ils sont également mieux nourris, mieux éduqués, mieux soignés, vivent beaucoup plus longtemps, vivent dans un environnement moins pollué et jouissent de tout le confort et les prodiges de la civilisation moderne.
13/01 15:08 - Lise Tremblay
Tiens donc, Rousseau voila qui est intéressant ! :) Parlons-en oui ! Il y a une phrase que (...)
13/01 13:54 - Sylvain Reboul
En admettant que votre position anti-étatique de principe est nécessaire à la promotion de la (...)
13/01 09:17 - Lise Tremblay
1 - Le droit à la propriété n’est pas même reconnu officiellement au Canada. 2. Pratique (...)
13/01 07:48 - Lise Tremblay
Vous dites ce n’est pas parce que l’aide est mal distribuée, qu’il faut (...)
13/01 00:56 - Michel Monette
Je ne peux que répéter ici ce que j’ai écrit plus haut : les deux-tiers de l’« aide (...)
13/01 00:41 - Michel Monette
« en protégeant les droits de propriété, en forçant tout le monde à être responsable et à voir (...)
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