Je trouve cet article méritant à plus d’un titre : rarement un problème concret et actuel est proposé, rarement avec un argumentaire direct et simple.
Je parcours un certain nombre d’articles qui méritent, pour leur excès d’argumentation et leurs tentations généralisantes, la réflexion de Beaumarchais « Ce qui est excessif est dérisoire » ou qu’on tire l’oreille à l’auteur !
Auteur ni excessif ni dérisoire, avec un ton qui ne porte aucun mépris contre les castes ou catégories à-priori « responsable » à qui, quantité de commentateurs accrochent l’étoile jaune sous couverture de bons sentiments un peu faciles.
Aussi, les premiers scroll de posts me confirment que réalisme est accueilli avec difficulté sur le monde virtuel...
C’est un peu décevant (mais on en prend l’habitude).
Pour l’immense majorité des gens (réels) : un salarié ne décide PAS de travailler plus : son patron a du travail à terminer et demande (exige) que le travail soit terminé... cela au risque de perte d’emploi (et éventuellement de perte du client et de fermeture de la société, il ne faut pas l’oublier).
Je suis outré d’entendre des JF Coppé à BFM, par exemple, répéter le chapelet idéologique à des gens qui, de manière dissociée, savent par leur expérience qu’ils ne sont pas libres de « demander de travailler plus ». Il sait que le salarié n’est pas à la place de le demander... alors ce discours est parfaitement de la perversion politicienne. Il s’adresse aux Administrations, aux Chômeurs, et à l’électorat accumulant les plus mauvaises conditions de travail afin qu’ils se sentent identifiés ou reconnus, cherchent à se dédouaner en votant Sarko... alors qu’ils ne sont là que pour payer des fonctionnements répressifs et des contrôles coûteux qui se retournent au fur et à mesure, contre eux... puisque le meilleur travail consiste à en faire le moins possible et à obliger le plus possible... les gens ceci sans crée ni richesse ni service. Voilà le pays.