Bouli, Vous répondez ainsi à mon intervention de 11 h 41 :

« ...ce que vous pensez être »naturel« est une construction culturelle... »

Vous avez raison, mais c’est une construction culturelle qui s’étale sur des milliers d’années, et sans doute davantage. Elle est donc ancrée en nous, très profondément, au point de devenir non pas le naturel en soi, mais notre naturel à nous.

« ...la place de la femme n’est pas la même dans toutes les sociétés... »

Ici, nous ne parlons pas de la place de la femme, mais de la perception que les hommes ont de la femme, c’est assez différent. En outre, il vaudrait mieux éviter de parler de la femme, car cela, ça n’existe pas.

Les femmes ont des particularités intellectuelles et physiques qui font qu’elles ne sont pas interchangeables, mais limitées à leur rôle, à leur vocation, à leur fonction. Les hommes aussi, me direz-vous, mais il est moins fréquent d’entendre parler de l’« homme en bloc », que de la « femme en bloc ».

Vous parlez, par exemple, de « potiches à décolleté à la télé », mais ce n’est pas possible à la femme. A certaines d’entre elles, seulement et je ne pense pas que Marie-Georges Buffet, Christiane Taubira ou Arlette Laguiller s’identifient, si peu que ce soit, à Laurence Ferrari, à Flavie Flament ou à Sophie Favier... ) Et encore moins aux danseuses de Patrick Sébastien ) )

« ...il en existe où elle est parfaitement l’égale de l’homme, d’autres où on la dit »supérieure« ... »

On vous a déjà demandé d’étayer cette affirmation, mais vous n’avez pas cru devoir donner suite. Pour moi, ce n’est pas important, parce que je sais qu’on trouve toujours, ici ou là, un exemple tribal, qui... ne démontre rien, puisqu’il n’est lui aussi que le produit d’un processus culturel au très long cours.

Ce qui importe, par conséquent, ce sont les mentalités. Et ces mentalités n’évoluent que sur le très long terme. Des imbéciles croient qu’on peut les changer à coups de lois, de décrets, de théories plus ou moins éducatives )

Je rigole, mais ils font finalement plus de mal que de bien, parce qu’ils font, entre autres - et il y a des conséquences plus graves - naître les illusions dont vous-même avez été victime, croyant d’abord à un progrès illusoire, puis à une régression imaginaire...