Je pense que la contradiction interne à certaines propositions de votre article permet d’expliquer ce manque d’éthique internationale :
« ;; ;que l’AIEA demande des garanties à l’Iran alors que personne ne s’offusque du fait qu’Israël dispose de la bombe. Alors, y a-t-il des pays qui ont des droits que d’autres n’ont pas ? »
Oui, les démocraties ont des droits que les autres pays n’ont pas, parce qu’elles respectent en retour des droits que ces autres pays ne respectent pas. Dans le cas de la comparaison Iran/Israël, le cas est extrême, puisqu’alors qu’Israël valorise la vie de ses citoyens jusqu’à la démesure, l’Iran expose sans cesse ses citoyens aux dangers des représailles inernationales.
Je suis un doux rêveur, mais je crois profondément qu’une démocratie à peu près en état de marche comme on en a en Israël, aux Etats-Unis, en France (elle n’est parfaite dans aucun de ces pays) permet un véritable dialogue international qui mène à la paix entre nations : voyez combien sont nombreux les conflits entre démocraties... .
J’en viens au fait illustré par la citation tirée de votre article : l’ONU ne marche pas parce que c’est une entreprise de propagande, sans connotation péjorative : elle a beau qualifier ses objecifs de « paix entre nations » et autres beaux mots, son but principal, qui est l’unique moyen d’assurer cette paix, c’est un phénomène de propagande, à savoir LA PROMOTION DE LA DEMOCRATIE. Une ONU qui marche serait formée uniquement de démocratie, soudées entre elles, peut-être dans le cadre d’une organisation de libre-échange, qui pourrait intégrer d’autres pays selon des conditions précises et, composée des plus grandes forces de la planète, pourrait imposer la démocratie et donc la paix par le soft power.
A propos, il n’existe qu’une définition de la démocratie, et elle est « libérale » au sens de garantie des droits, pas « populaire » ni « religieuse ».
En gros : expulsez toutes les dictatures de l’ONU et vous aurez une organisation imparfaite mais fonctionnelle de promotion de l’éthique internationale.
Je me rend compte que ma définition d’une ONU qui marche ressemble à celle de l’Union Européenne, sauf que les critères éthiques d’entrée dans l’UE sont pour le moins marginaux...alors, réduire la définition de l’ONU, ou élargir celle de l’UE ?