Tiens donc, Rousseau voila qui est intéressant ! :)
Parlons-en oui ! Il y a une phrase que j’aime bien dans son ouvrage.
Contrat social : Or le citoyen n’est plus juge du péril auquel la loi veut qu’il s’expose, et quand le Prince lui a dit : Il est expédient à l’État que tu meures, il doit mourir ; puisque ce n’est qu’à cette condition qu’il a vécu en sûreté jusqu’alors, et que sa vie n’est plus un bienfait de la nature, mais un don conditionnel de l’État.
Si l’individu doit tout a l’Etat, celui-ci peut tout exiger de lui. Ce que l’Etat a donné - c’est-a-dire tout, il peut le reprendre.
Il est urgent de rabaisser le caquet de l’Etat. Pour être défendable l’Etat ne serait être qu’une agence de protection des droits individues, un serviteur aussi modeste et effacé que possible. Or, malgré la propagande des biens pensant, l’Etat ne cesse de croiture. Et voila que par dessus, le marché les bureaucrates se servent de l’argent qu’ils nous ont deja extorqué pour nous persuader de ne pas résiter a l’intensification du racket et pour nous servir une morale de midinette (Voir scandale des commandites au Canada).
Au contraire du libéralisme, l’étatisme repose sur la soumission de l’individu aux règles de droit public. Ce qui n’est précisément tolérable qu’à la condition d’en appeler à la vertu, la compréhension, la tempérance, l’intelligence - voire la pitié... - des fonctionnaires et des gouvernants ; en effet, si le marché concurrentiel autorise l’individu à rompre tout lien de coopération avec les entrepreneurs malveillants ou incapables, l’administration publique est, elle, maladivement jalouse des relations qu’elle entretient avec le « citoyen »
Un autre problème se situe d’abord au niveau du principe de réparation : quand une entreprise commercialise un produit défectueux, elle le retire vite du marché, à ses propres frais, et indemnise, en général grassement, les victimes. Il faut généralement une pression médiatique ou une opiniâtreté judiciaire considérables pour qu’une administration reconnaisse une erreur, puisque son statut met la fonction publique à l’abri de toute contrainte de pénitence. Et lorsqu’elle le fait, c’est pour la réparer (souvent chichement) grâce à l’argent du contribuable et n’en tirer aucune conséquence institutionnelle autre que la sanction éventuelle de tel ou tel agent fautif (sanction prenant souvent la forme d’une promotion.). Quant aux victimes, en tant que contribuables, elles sont invitées à participer à leur propre indemnisation. Pire : si l’administration a commis une erreur, nous explique tel ou tel syndicat clairvoyant, c’est qu’elle manque de moyens.
En sus, les individus ne font affaire avec les entreprises commerciales qu’à leur propre initiative, tandis qu’ils subissent l’intrusion des administrations de contrôle dans leurs affaires personnelles. Cette intrusion se fait au nom de l’intérêt général - entendez l’intérêt de l’État - lui-même exprimé au travers de la loi, conçue, votée et promulguée par l’appareil d’État.