Tout à fait exact mon cher Zen, et pour les novices, voici deux citations pour saisir un peu mieux le personnage :
« des analyses uniquement sociologisantes sur les motivations de tueurs [...] uniquement construites à base de discrimination et de ressentiment [...]. Ben Laden est richissime et certains tueurs ont des bac+5 à foison. »
Voici pour l’exemple de dénis le plus total de relativité dans les propos de l’auteur. Le raisonnement est le suivant : l’explication des actes terroristes par une analyse sociologique (qui n’est bien entendue, quoi que l’auteur veuille faire croire, qu’une partie des explications de ces dérives terroristes), à savoir discrimination, est fausse puisque les terroristes ont de l’argent et des diplômes. Point.
L’auteur fait donc fi de tous ces diplômés (+5, +6, voir +10) qui, du fait de leur origine ou simplement de la consonance de leur nom, ne peuvent trouver de travail en accord avec leurs qualifications.
« Certes, la réaction catholique, franque, germanique, a connu ce genre de refus de l’individu, vite confondu avec l’individualisme, celui du plaisir comme seul but, mais il a fallu d’autres ingrédients pour qu’ils se transforment en franquisme, en fascisme, en nazisme : la conjonction entre un scientisme techniciste, l’idée d’une supériorité théologique ou métaphysique à faire partager à tous qu’ils le veuillent ou non [...] »
Ouf ! Souffle-t-on après la 3ième relecture de cette phrase (si, si, il n’y a pas de point jusqu’à la fin du paragraphe). Si j’ai bien compris, corrigez-moi si jamais, les différents « refus de l’individu » historiques ont dévié du fait de l’idée d’une « supériorité théologique et métaphysique » notamment. Mais au jour d’aujourd’hui, qui prône la force pour imposer ses idées, quoique libertaires et démocratiques ? Doit-on tuer pour faire comprendre aux « incultes » que la liberté, comme elle est comprise par les occidentaux, est la seule chose sur laquelle construire une société ?
J’ai l’impression, en démontrant les risques réels d’une dérive du système dominant actuel, que vous fournissez, cher auteur, un bâton pour vous faire chicoter. Mais cela est surement du au fait que votre raisonnement est si bancale, que malgré les tentatives de camouflage par des constructions grammaticales des plus confuses, qu’il ne supporte pas une analyse détaillée, au simple fut-elle.
Concernant le manque flagrant d’analyse historique et politique, je vous invite à lire les interventions de gAZi bORat.
Nisco