Merci Patrick et Cambronne pour vos points de vue que je rejoins.
Agora Vox se drape d’idéaux internautiques mais veille bien à sa stratégie de communication : ils ont sauté sur l’occasion qui leur était offerte de faire parler d’eux dans les médias traditionnels : belle campagne de pub pour pas cher !
Et cela a été organisé dans l’urgence : on invite les candidats le 10 avril pour un débat le 16 avril et on s’étonne du résultat ! « Bouh, les vilains, ils n’ont pas voulu venir jouer les faire valoir à notre profit ! »
Je tends de plus en plus à croire que ce journalisme citoyen n’est qu’un cache sexe marketing pour faire croire à tout un chacun que ce qu’il pense est forcément formidable. Alors chacun y va de son petit refrain personnel, convaincu que son article est forcément meilleur que celui du voisin. Finalement, Agora Vox est le copier/coller des débats participatifs : « dites ce que vous avez à dire, c’est forcément formidable ! ».
Alors, chacun se croit investi d’un plume d’auteur injustement ignoré, chacun s’emballe dans des commentaires passionnés mais, en réalité, quand on y songe vraiement, qui est le vrai gagant de ces échanges pseudos-citoyens ? Ben, c’est la société qui édite le site : l’affluence augmente, la notoriété du site également et donc les recettes de pub en conséquence.
Grosse supercherie qui, finalement, revient à dire que des dizaines de couillons égocentriques roulent bénévolement pour les résultats financiers de la SA qui édite ce site.
Pas con, le business model : partir du principe que la nature humaine tend à débattre pour refaire le monde en permanence, saupoudrer avec une couche de victimisation et de caressage de poils (genre « vous êtes le 5ème pouvoir, on vous ment on vous spolie » et engranger les recettes de pub pour pas cher : aucun droits d’auteur n’est à payer et il y en a même qui se font bénévoles pour aider à l’organisation !
Bien cordialement à tous,
Icks PEY