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Commentaire de jean

sur Ni Bible, ni Darwin (III). Où il est question d'intelligence humaine.


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jean (---.---.160.211) 22 juillet 2006 13:07

Vous dites : « la croyance que l’homme est né bon dans un totale harmonie est plutôt une vision infantile d’adulte »

et plus loin : "Quel enfant n’a jamais été confronté à un conflit avec d d’autres enfants, des frêres ou soeurs jaloux et plus forts que lui ?

Si vous me dites vous-même, je ne suis en rien obligé de vous croire : toute éducation est une épreuve. Refusez le conflit adultes-enfants, c’est refuser (refouler ?) l’éducation et croire absurdement qu’on est né bon ou moral par nature, sans avoir eu besoin d’être éduqué pour cela."

Et tout cela à quelle fin ?

Pour répeter que la violence est première et qu’il faut être naïf de ne pas le croire ?

1. Je vous ai déjà donné mon point de vue selon lequel la vie n’est possible sans loi et que cette loi crée une organisation reposant certes sur un chaos primitif mais permetant, donnant naissance à un ordre nouveau que l’on peut désigné comme celui de la paix publique, celui del’harmonie sociale et familliale.

2. Je ne vous dis nulle part que l’homme est né absoluement bon ou que la société est a-conflictuelle. Je dis que l’environnement familial peut en partie orienter le jugement de ses membres vers des conceptions fondamentales différentes. Quand à la société je repette qu’elle est une étape transitoire dans ce mouvement vers l’organisation et la liberté perturbée par l’irruption de comportements égoistes et destructreurs qu’il faut pour sa survie et selon sa mission qu’elle controle l’expression.

3. Quand aux traumatismes de l’enfant contraint a modérer ses pulsions archaïques et ses tendances naturelles je dis qu’ils sont relatifs. Relatifs d’une part à l’enfant lui-même tant il est vrai qu’ils sont tous différents, certains sont dociles et agréables, d’autres agités et insupportables, et relatifs à la pédadogie culturelle mise en place et c’est pour cela que je souligne le principe de la douceur et de l’aspect raisonable de la méthode éducative, comme l’a fait Rousseau, en évoquant les notions de tact et de discernement.

4. Hélas pour votre pénible démonstration je sous-entend qu’il y aurait des enfants moraux et bons par nature et d’autres qui le seraient moins a des degres divers. Ce qui évoque la conception platonicienne du monde invisible en distinguant entre des ames pures et généreuses et d’autres violentes et cruelles qu’ils s’agit de ré-éduquer.

5. C’est tout l’objet de la morale : l’élévation des consciences et l’encouragement à contribuer utilement à la communauté humaine.


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