Ni Bible, ni Darwin (III). Où il est question d’intelligence humaine.
La controverse publique sur l’Intelligent design est présentée comme la conséquence d’une propagande menée contre la théorie néo-darwinienne par un groupe de propagandistes cherchant à imposer l’enseignement religieux au mépris des vérités issues de la raison, des Lumières et de la science contemporaine. C’est ce qu’écrivent vulgairement les journalistes, ou bien explicitent de manière plus détaillée et savante les professeurs d’université (voir le hors-série N° 61 du Nouvel observateur) Je souscris entièrement à cette présentation si on s’en tient au domaine public et donc politique et religieux (Les Etats-Unis sont un pays laïque au sens politique, ce qui n’empêche pas la religion de déborder largement de la sphère privée, sans entorse au premier amendement qui garantit la liberté d’expression mais protège les prérogatives d’un Etat laïque.) Propagande, ce mot est devenu courant pour nous, Modernes. Il renvoie au champ politique. La publicité ressemble à la propagande, sauf qu’elle vise le portefeuille des individus et rien d’autre. La polémique sur l’ID pourrait tout aussi bien décrite comme du prosélytisme, ce qui traduirait une nuance, pour autant que la frontière sémantique soit nette entre les deux notions. La propagande serait alors du prosélytisme appliqué dans le champ public. D’un côté, les activistes évangélistes, et de l’autre, les prosélytes du Discovery Institute. La distinction est de taille, ne serait-ce parce que la récente affaire de Dover n’a pas été appréciée par les scientifiques oeuvrant à la critique du darwinisme.
Ces digressions servent à introduire dans un premier temps une problématique clairement exposée par Stéphane Hergueta (N Obs) résumant ainsi son article : « La propagande anti-évolutionniste des créationnistes est d’autant plus aisée qu’elle vise une vulgate de la biologie évolutionniste et que c’est précisément cette vulgate qui est connue du grand public. »
Pas difficile de souscrire à ce propos, mais attention à l’effet boomerang : « La propagande anti-Id-iste des scientistes est d’autant plus aisée qu’elle vise une vulgate de l’Intelligent design et que c’est précisément cette vulgate qui est connue du grand public. »
Oui, je sais, le procédé est facile, mais l’honnêteté intellectuelle vise à rétablir la balance. S’il est vrai que le grand public n’a accès qu’à des vulgates, alors louons le souci d’Herguetta et de bien d’autres disposés à expliquer en détail les subtilités de l’évolutionnisme, mais regrettons que les ressorts cachés et non moins subtils de l’ID ne soient pas eux-aussi présentés avec le même souci de précision. Néanmoins, il paraît peu probable que le grand public puisse trancher une controverse avec les détails rendus accessibles à son entendement. Le débat concerne plus spécifiquement les scientifiques. Parfois ils sont saisis de vertige en regardant le parcours nécessaire pour se rendre maître des sciences biologiques et débattre des conceptions théoriques. Et donc, rendre compte de l’état exact de la question du vivant soulève quelques interrogations. Voici le constat tracé par Hergueta :
« La faiblesse essentielle du système scientifique face à ce genre d’attaques est le très grand niveau de spécialisation nécessaire pour la pleine et entière compréhension des arguments présentés par les chercheurs afin d’étayer la démonstration de leurs découvertes. Il est dès lors pratiquement impossible au non-spécialiste d’apprécier les détails sur lesquels s’opposent les défenseurs des différents points de vue dans le cadre d’une controverse scientifique. Pourtant, ces controverses constituent l’un des principaux moteurs des avancées scientifiques [...] Ce travail de remise en question, qui épluche chaque détail des méthodes expérimentales employées et du raisonnement scientifique qui les soutient, n’a de sens que pour les chercheurs [...] Outre les effets liés aux éventuels conflits entre les convictions individuelles et interprétations scientifiques de faits observés, s’ajoutent des confusions dues aux différences importantes entre les valeurs sémantiques scientifiques et usuelles des mots employés, la plupart largement polysémiques, dans la controverse sur l’évolution. »
J’approuve entièrement ces propos, sous réserve qu’ils soient équitables pour chacun. Autrement dit, que l’on reconnaisse les mêmes prérogatives à chacune des parties. Si on admet que les partisans de l’ID abusent de l’inculture du grand public, on doit juger pareillement les défenseurs du naturalisme mécaniste néo-darwinien. La controverse se joue entre scientifiques, ce qui n’empêche pas que les citoyens ne soient pas au fait de la partie qui se joue actuellement et dont les racines sont bien plus anciennes. Mais il est exact que le niveau requis pour se forger des convictions inébranlables est assez relevé. Cela n’empêche pas le citoyen de penser, et d’accorder une confiance aux discours. En dernier ressort, c’est l’honnêteté qui prime, et de ce point de vue, nul n’est exempt de sa condition humaine. Chacun cherche, en plus de la vérité, son profit matériel et sa stature dans le champ des pouvoirs dépendants des savoirs. Le temps dira qui a cherché la vérité et qui a suivi son dessein de domination. Les deux n’étant pas forcément opposés, si on reconnaît que la vérité doit triompher !
Cela dit, ces questions de culture et de compétences constituent un problème réel. Et sur ce point, le niveau des journalistes causant de cette affaire doit être aussi mis en cause. Si le grand public est inculte, la faute en incombe autant à des facteurs individuels qu’à la qualité des commentaires médiatiques, dont on se demandera s’ils cherchent à satisfaire le goût intellectuel moyen et assurer la domination d’une cléricature sur les masses ou bien à instruire les gens des choses savantes. Le prétexte des citoyens dénivelés est trop facile. La presse qui cherche uniquement à vendre ses produits a vendu son âme !
Qu’ajouter de plus ? Que Hergueta raconte, à juste titre, les avatars de la controverse entre micro- et macro-évolution autour de la figure scientifique de Gould. Il paraît que le grand public est passé à côté de l’enjeu scientifique, se contentant de vulgates propagées par les journalistes dans les années 1980. Si bien que le public, tout comme les élèves de l’enseignement secondaire, a dû se contenter d’une explication somme toute assez évidente des phénomènes d’évolution apparentes (micro) en n’ayant d’autre issue qu’un mystère évolutif pour ce qui concerne les grandes modifications des espèces. La découverte des homéogènes pourrait combler ce vide gnoséologique, et expliquer la macro-évolution moyennant l’éclairage d’une disposition épistémologique assez récente, la mise en cause du simplisme génétique, autrement dit, la formule : un gène égale une protéine.
La "boîte homéobox" pourrait combler ce vide, mais n’est-ce pas là une méthode visant à élaborer un bouche-trou ? Si je pose cette question, c’est parce que dans l’article précédent de Paul Clavier, il est justement question d’un bouche-trou dont les créationnistes se seraient servi pour combler les failles du néo-darwinisme. C’est Dieu. Avec le recours à l’analogie. Vieux procédé face à la continuité physique dont se réclament les scientifiques modernes. Mais comme l’a montré Descola, ce n’est que convention arbitraire, et pour prendre à revers les mécanistes, je dirais que la programmatique génique est aussi un bouche-trou équivalent à Dieu. C’est à dessein que je m’exprime ainsi, vu que le mythe de l’ADN a été décelé comme substitut mythologique à la création divine. Le jeu est facile, mais reste opaque au lecteur honnête en quête de connaissance. En cette matière, il n’y a pas de miracle. L’efficacité dans la volonté de conviction est optimale quand les deux parties font un effort pour se comprendre, le savant prêt à mettre à portée d’entendement son savoir et le citoyen disposé à faire un effort substantiel pour recevoir cette science. Sans ces deux ingrédients, la science restera une affaire de privilégiés, et les citoyens seront ravalés au rang de masses dociles, et réceptives à celui qui parle le plus fort, au sens démagogique (mais pas le plus vrai), et en matière de science, il en est de même qu’en politique.
Certains opposent la stricte rigueur de scientificité à la fluidité fantaisiste des faiseurs de sens, des poètes, des narrateurs. Fausse opposition, bien trompeuse du reste, puisque la science se réclame de l’apanage des philosophes, la vérité, ou du moins son substitut, l’exactitude, érigée en pierre précieuse alors qu’elle n’est que l’écrin ou germe de l’authentique vérité, celle de la démarche philosophique. La science qui présente l’écrin comme un diamant. Voilà un des ressorts de notre modernité, mais comme je m’égare, il faut en revenir au thème de cette note. Une question ? Comment faire voir au citoyen éclairé où est le diamant ? Nous voilà revenus à la case départ. Nous n’avons pas vraiment avancé. Et le constat tracé par Hergueta est vraiment pertinent, tant il pointe les difficultés techniques liées aux débats proprement scientifiques, imposant une maîtrise des savoirs biologiques, mais aussi et surtout les distorsions sémantiques liées à une absence de convention sur des notions générales. C’est sur ce terrain que le grand public pourrait être amené à forger ses convictions. Je crois à une intelligence de l’intuition, qui ne s’oppose pas aux dispositifs analytiques de la science sur laquelle elle prend appui pour des bases empiriques solides et certaines. La partie n’est pas facile, l’enjeu est en fin de compte assez dérisoire. Qu’il y ait une instance qui guide l’évolution ou ordonne la complexité moléculaire, quelle importance, en ce monde où l’existence est devenue réglée par le jeu technicien et matériel, dans un contexte démocratique et technocratique. Les gens se satisfont en partie de ce système, et leurs insatisfactions ne seront pas comblées par la philosophie de la Nature. Mais tel n’est pas le but de cette controverse, qui doit se placer sur le terrain de la connaissance désintéressée, juste pour l’éthique de l’existence, le désir de vérité. Cette digression n’est pas hors sujet. Elle illustre bien comment la plus haute science est incompatible avec des intérêts bassement prosaïques. Et qu’elle soit incompatible avec les enjeux politico-religieux, nous en sommes convaincus, en constatant le cours médiatique de cette polémique, sans le condamner car sans liberté d’expression, point de salut ni de progrès. Et sans instruction, pas de progrès non plus, car l’expression des savants ne serait que parole vide, s’il n’y avait pas une écoute éclairée.
Une question reste en suspens. Sommes-nous certains que la controverse puisse se dérouler, conformément aux exigences de progression vers la vérité, au sein même de l’institution scientifique ? Les non-scientifiques du grand public ont été récusés par les spécialistes (je refuse cette récusation), mais ont-ils le niveau suffisant pour accéder au niveau exigé par la controverse ? Là rien n’est moins sûr. Quelques originaux sans doute vont sortir des cartes maîtresses. Espérons que la communauté savante puisse entrer dans la partie. Cela a été le cas dans le passé, et sans ce dispositif, il n’est pas de science commune et cohérente pouvant être partagée. Voici quelques confessions extraites (p. 100-104) des mémoires de Charles Bonnet, savant du XVIIIe siècle, naturaliste et auteur d’écrits philosophiques.
« Dans l’hiver de 1748, il m’arriva une chose que j’ai toujours regardée comme une des principales époques de ma vie pensante : je lus pour la première fois La Théodicée [...] Cette lecture agrandit merveilleusement le champ de ma vision et me fournit une riche matière pour des spéculations d’un ordre plus élevé [...] La Théodicée fut pour moi une sorte de télescope, qui me découvrit un autre univers, dont la vue me parut une perspective enchantée [...] ; j’y recueillais avec avidité les oracles de la sagesse, et je m’efforçais d’en pénétrer le sens profond. Je ne me lassais pas d’admirer la subtilité et la fécondité des principes qu’ils enveloppaient. » (Bonnet)
Ces quelques lignes évoquent un temps révolu où, pour ainsi dire, tout était encore à découvrir, si bien que les esprits savants faisaient preuve de curiosité, de doute, puis d’étonnement et d’admiration, face aux découvertes de leurs contemporains. C’était un peu de l’esprit des Lumières, cet optimisme dans l’avenir indissociable d’un enthousiasme pour les réalisations humaines. Inventions techniques, mais aussi innovations intellectuelles, comme ce fut le cas des écrits de Leibniz et de Newton. Nos esprits éclairés évoluant dans une sorte d’enchantement dont la source n’était autre que l’esprit humain et sa disposition à raisonner. A lire ces lignes, on comprend alors le contraste avec l’époque désenchantée dépeinte par Max Weber, mais ne soyons pas étonnés. D’une part, les Lumières ont été mythifiées, voilant les zones d’ombre de cette période. D’autre part, la vie urbaine à l’âge positiviste suscite ce que Simmel a désigné comme un état blasé. Comme si le progrès matériel avait ensorcelé les esprits, en les rendant imperméables à l’étonnement philosophique, inaptes à l’entendement des constructions intellectuelles accordées au réel. Le constat vaut également pour ce XXIe siècle qui commence mal. De ce magnifique enjeu qu’est la compréhension des mystères naturels, on ne retient rien, en revanche, on voit les haines s’affronter et les partisans mener des guerres tactiques où il s’agit de tirer sur les failles de l’adversaire sans examiner les contours des théories qu’il bâtit. Cela vaut autant pour les naturalistes darwiniens que pour les ID-istes. C’est de bonne guerre, dira-t-on. Dialectique de l’esprit, dirait Hegel. C’est cela... oui... l’ère contemporaine, où rien n’a de sens en dehors du conflit. L’ère hyper-contemporaine, nous y sommes. Ce théâtre de la suffisance, œuvre sociale dévoyée des élans libertaires de l’ère Woodstock, le singe dominateur a pris le pas sur l’instructeur. No comment, hors sujet ! Nietzsche est passé par là, l’ivresse de la puissance comme substitut à l’émerveillement des miracles naturels et surnaturels. Rien ne vaut plus pour les modernes que cette illusion d’être au faîte du progrès, à la fois auteur et spectateur de ce monde artificiel et factice de la technique, comme si l’homme était devenu le centre du monde. L’anthropocentrisme est un humanisme dévoyé. Autant de la part des scientistes naturalistes, qui s’en défendent en se réclamant de la rationalité empirique, avec un homme sans image autre que le produit d’une sélection aveugle, que de celle des partisans du principe anthropique, ou pire, de la vulgate évangélique, qui conçoit l’homme à l’image de Dieu.
« Mais vous pensez bien, mon illustre ami, que je ne saisissais pas également toutes les parties de La Théodicée ; il y en avait où je ne comprenais à peu près rien, et d’autres où je n’entrevoyais que confusément la pensée de l’auteur. Je me perdais, par exemple, dans les fameuses monades, dans ces êtres absolument simples, qui, n’agissant qu’idéalement les uns sur les autres, produisaient pourtant les phénomènes de l’univers. Cette doctrine si neuve, et si inintelligible pour moi, me paraissait aussi étrange que la vision en Dieu de Malebranche. Mon esprit, accoutumé aux notions de la physique, n’avait aucune prise sur des êtres qui n’ont rien de commun avec la matière ; et il m’était impossible de concevoir comment de tels êtres pouvaient me donner les idées de la matière. Cette étonnante métaphysique me semblait anéantir toutes ces productions de la nature que j’avais eu plaisir à observer : le monde physique s’évanouissait devant moi, et je croyais être dans un vide immense, où mon esprit errait à l’aventure [...] J’oubliais alors ses incompréhensibles monades, parce qu’il me semblait qu’il les oubliait lui-même. Je ne savais pas que je dicterais un jour des cahiers de cette monadologie qui me paraissait si inintelligible. Au reste, quoique les parties les plus transcendantes de La Théodicée ne fussent pas encore à ma portée, elles ne laissèrent pas de me familiariser un peu plus avec les abstractions, et mon entendement en acquit une certaine force, qui ne tarda pas à se déployer dans d’autres méditations. » (Bonnet)
Ces propos émanent d’un naturaliste du XVIIIe siècle, époque où la rupture avec le Dieu providentiel se précise, mais aussi où se dessine une distanciation grandissante avec la métaphysique des essences, autrement dit celle de la scolastique médiévale que Leibniz a tenté de revisiter sans succès. Bonnet précise d’ailleurs que les digressions scolastiques l’ennuient, mais les monades ont pour lui un charme intellectuel indescriptible. Evoquant un anéantissement des images de la nature produites par l’observation, il trace les contours d’un schisme entre la métaphysique et la science. Le savant sera sommé de choisir entre le positivisme et l’ancienne philosophie de la Nature, dénoncée comme métaphysique. De cette fracture, la science est devenue mécaniste, et ne peut plus concevoir une autre vision. Les scientifiques ne comprennent pas plus l’ID que Bonnet ne saisissait la subtilité des monades, mais ce dernier leur reconnaissait quelques subtilités à décrire la magie du monde naturel. De cette incapacité cognitive autant qu’imaginative, la science a décrété que la seule issue était l’expérience, que la continuité mécanique entre le physique et le biologique valait pour continuité ontologique, que la métaphysique ne pouvait pas se perfectionner, étant entachée d’une tare congénitale rendant impossible son développement.
Les scientifiques ne comprennent rien au ressort de l’ID et s’en remettent à leurs chimères rationnelles pour expliquer le vivant, chimères du reste admirablement efficaces, au point de les faire passer à côté de l’essence du vivant et de se laisser piéger par la ruse de la technique. La frontière séparant le naturalisme des biologistes de l’ID n’est pas celle qu’on croit, sur la base des controverses médiatisées. Elle est aussi entre le formellement modélisable et l’intelligible spéculatif. Les scientifiques ne comprennent pas les alternatives, mais n’ont pas la sagesse d’un Charles Bonnet. Dans le pire des cas, ce qu’ils ne comprennent pas, ils le jettent, le travestissent (moment de vérité nietzschéenne, la crainte de la doctrine incomprise), et telle une assemblée de notables flaubertiens (Bouvard et Pécuchet) de troisième catégorie, ils ricanent ! Dans le meilleur des cas, quelques-uns tentent de trouver des arguments critiques contre l’ID et de dénoncer les dérives créationnistes. Ceux-là sont utiles à la science, car c’est en prenant conscience de ces failles que cette option non mécaniste pourra se développer.
Le vrai problème, c’est l’intelligence scientifique. Comment faire comprendre les alternatives au paradigme mécaniste ? L’ID est équivoque, car elle suppose non pas un mais deux combats, l’un contre l’obscurantisme des créationnistes, et l’autre contre l’ignorance des scientifiques. Etrange rappel des Lumières, où les Voltaire s’en prenaient aux superstitions, tandis que les jésuites furent exclus de l’enseignement, voire chassés parce que dépositaires d’un savoir dépassé. Ceux qui les ont remplacés étaient modernes, mais aussi, souvent, médiocres. La situation de l’ID semble bloquée pour l’instant, au vu de l’hégémonie des tenants de la science naturaliste. Que faire ? Comment développer des recherches alternatives et surtout, trouver des scientifiques réceptifs aux idées nouvelles ? Quand on connaît l’esprit du patron de recherche standard, condamnant les moindres velléités de quête théorique ou d’adhésion à des courants alternatifs de pensée, lorsqu’elles s’expriment chez les doctorants ou les jeunes chercheurs, on ne voit pas l’issue.
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