L e verrouillage des partis a été dénoncé, c’est une idée qui m’inquiète car j’aime la liberté. Avant d’être avec les autres je suis moi, avec moi même.

M’affranchir d’un système me plaît car à ce moment là je deviens plus adulte et je grandis.

Comme dit Giscard « c’est le flottement » bien sûr, mais en période de crise on peut chercher autrement et ailleurs. Quand un système ne répond plus vraiment...on pense au changement.

Dans tous les choix, même les plus conventionnels, la part d’inconnu entretient la sensation du flottement. Quand on quitte sa famille, on affirme sa différence et l’on tend vers l’épanouissement. Ce moment délicat est marqué par un certain flottement.

Cette impulsion naturelle va dans le sens de la vie, c’est la vie qui m’intéresse. . Pour cette raison je choisis le candidat d’un changement révolutionnaire mais pacifique.

La multitude et la diversité des idées proposées par tous les candidats me montre l’immense différence entre les hommes.

Pour parvenir à une solution humaine il faut concilier l’inconciliable.

La plus grande écoute et la plus grande compréhension demandent au futur président des talents de communicateur, son rôle devient quasiment sacerdotal.

Paradoxalement, un homme, et non pas un surhomme, suffit à la tâche. Quand un grand comédien monte sur scène et déclame, ce n’est pas lui qui parle, c’est son héros qui s’exprime à travers lui.

Néanmoins mon choix sera subjectif et l’élection d’un autre candidat ne constituera pas la fin du monde, car l’essentiel du changement doit s’opérer à mon niveau et j’en détiens seul le pouvoir.

Je vote pour François Bayrou car son projet, inquiétant pour certains, et pour moi plus sincère, plus mature et plus enclin à l’oxygénation des consciences, de l’environnement social et terrestre.

C’est de l’écologie humaniste, ça vient de sortir !