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Commentaire de Henri Masson

sur Effets peu connus ou inconnus de l'affaire Dreyfus


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Henri Masson (---.---.137.211) 24 juillet 2006 15:09

Je peux même ajouter, après avoir consulté l’ouvrage d’Ulrich Lins, que même au niveau des noms les plus connus de l’époque, de ceux qui ont marqué l’histoire de l’espéranto, il y avait de réelles tensions, par exemple entre Carlo Bourlet et Beaufont, anti-Dreyfus, alors que le général Sebert, Moch et Javal le soutenaient. On ne put nier que la discrétion avait porté ses fruits puisque Javal n’avait relevé qu’un seul article sur 700 faisant allusion aux origines juives de Zamenhof.

Autre fait intéressant : En 1907, sous la signature de Ernest Gaubert, parut une brochure intitulée « La sottise espérantiste » dans laquelle l’auteur affirmait que l’espéranto était « un nouveau moyen de désintégration sociale adopté par les juifs ».

Autre fait curieux, c’est un argument du même tonneau que reprit Hitler dans « Mein Kampf » : « Aussi longtemps que le juif ne sera pas devenu le maître au dessus des autres peuples, il devra, qu’il le veuille ou non, parler leur langue, mais si ceux-ci devenaient ses serfs, ils devraient tous apprendre une langue universelle (par. ex. l’espéranto !), de telle façon que par ce moyen la juiverie pourrait les dominer plus facilement. »


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