De Gaulle était un grand bonhomme mais sur le fond, politiquement on pouvait le classer parmi les « radsocs » (radical socialiste). De Gaulle n’a jamais été « à Droite » ! Il était « pragmatique », ce qui est très différent car l’idéologie n’a rien à voir dans l’affaire.
Pas étonnant du tout que plus personne n’en retrouve à droite la moindre trace. L’UMP a largement dérivé de la pensée gaullienne, glissant peu à peu sinon vers l’extrême-droite avec Sarko, déjà vers le libéraliste à outrance avec Giscard et je dirais même avec Mitterrand qui, après l’échec des nationalisations de son premier mandat, a mis la barre à droite toute et personne n’est pas revenu sur la politique libérale de ses derniers gouvernements. Ainsi, déjà bien avant Chirac, poussée par la mondialisation et la vision anglo-saxonne de l’Europe, la France avait pris le virage des grandes entreprises modialistes, oubliant du même coup la dimension « humaniste » nécessaire à une économie libérale devenue ravageuse.
Alors, QUI a donc aujourd’hui une ligne gaullienne ?
Paradoxalement, j’ai trouvé des accents gaulliens dans les discours de Ségolène et dans sa détermination à remmettre l’Europe sur les rails MAIS EN IMPOSANT SES VUES SOCIALES. Du libéralisme, oui, mais pas n’importe lequel et pas n’importe comment !
Eh oui ! Et ce n’est pas un hasard si Chevènement a été l’un des tous premiers à la rejoindre et à la soutenir.