Bonjour,
J’ai relu plusieurs fois votre article, et finalement j’en ai déduis que c’est une forme de poésie sur la confusion des esprits et l’indécision en politique.
Le distinguo primordial et difficile a faire dans votre prose, c’est la définition du mot politique quand a sa nature,
Il est parfois admis dans une vision naturaliste de la mutation politique
Qu’elle est strictement consécutive à la mutation de la population.
La problématique n’est pas de savoir si la politique change, mais si le regard que porte la population sur elle même et sur son environnement change,
Parce qu’en fonction de là où elle dirige son attention, elle génère une politique.
C’est dans cette définition là qu’on considère que le pouvoir est de dirigé l’attention de la population pour en diriger l’effort politique.
L’autre définition qui n’est pas contraire à la première, c’est le constat de fait hors porté de l’emprise humaine, comme la maladie, la tempête, etc.... qui oblige une politique.
Et le constat de faits humains qui nécessite une politique, comme la guerre, le crime, etc..
Il va sans dire que les plus importantes études et constats de faits se font sur les tables d’autopsie de toutes les époques.
Aussi, une communauté de destin qui centralise les constats de faits,
Génère une recherche, une culture et une méthode appelée us et coutume, pour affronter l’épreuve de la vie collectivement,
Génère une pédagogie pour apprendre à leurs enfants à mieux éviter ou supporter les mêmes obstacles, et des chercheurs pour affronter ses espaces d’ignorances.
et génère une politique permettant aux plus grand nombre de bénéficié de son évolution général dans la temporalité pour éloigner, canalisé, pactisé, avec les risques et favorisé son développement.
L’exemple le plus illustrant est la découverte de pasteur qui en un temps record a changer l’hygiène de vie au quotidien des français de son époque jusqu’a nos jours.
En plus récent, le portable, permettant d’appelé de n’importe où en cas d’accident, a une fonction régalienne qui a permis son développement et son appropriation par la population en un temps record.
Vous constaterez que les 2 ont généré des décisions politiques quasi immédiates et une adaptation sociétale fulgurante,
Mais qu’aucune de ces politique ne pouvais être mis en place avant l’étincelle de mutation sur une population apte culturellement à l’assimilée.
La 3 eme définition d’une nature politique, toujours non contraire aux précédentes, c’est qu’elle est une création humaine engendrant une perception mentale dans laquelle se projette la vie d’un humain, naissant ignorant du monde qui l’entoure et va empiriquement évolué en son espace géographique et temporelle
Cette univers mental lui sert de cadre structurant, composé d’une symbole féminin et d’un symbole masculin représentant ses parents, la mère patrie, la France, la république, et de l’autre coté LE président, le roi, le gouvernement, le sénat,
c’est pour ça qu’on parle d’amour de la France et d’autorité de l’état, entre autre modélisation par le langage de ce cadre mental.
Ce cadre est par définition imparfait, parce qu’humain, et accueille forcément des vies qui vont se heurter à ses imperfections empiriquement.
La nature idéale du changement étant que ces vies parviennent à atténuer la faillibilité du cadre politique de manière a favorisé la survie et la qualité de vie de la communauté de destin.
Lorsque le cadre ne parvient plus à endiguer le nombre de vies qui vont se heurter a ses imperfections, l’exemple le plus probant ce sont les résultats scolaires en banlieue,
la nature humaine engage un rapport de force avec le cadre, rapport qui passe par la bipolarisation des réactions, la féminine, la négociation, et la masculine, la force, les deux tendance cherchant a dominer le cadre pour l’obliger a gérer l’imperfection.
Si vous prenez la délinquance, vous vous rendrez compte que vous votez en choisissant l’option négociation ou l’option force, mais qu’à l’état naturel les 2 existent,
Le vote ne sert qu’à faire pencher la balance dans la manière ou le dosage entre force et négociation que vous voulez imposer au cadre pour gérer cette situation.
La dernière partie c’est l’évolution du cadre politique, parce qu’étant humain, il évolue au même rythme que les humains qui le composent.
Une population comme la notre vie une « fracture » numérique, entre ceux qui ont assimilé l’apport et les dérives des nouvelles technologies de l’information, et ceux qui jusqu’a leurs tombes ne s’y intéresserons pas. Une partie des politiques mettent leur photo sur un site fait par des militants sans rien y comprendre, d’autre gère leur propre blog.
Et lorsqu’ils doivent débattre, les uns pensent pour ceux qui ont le net, les autres pour ceux qui doivent ne pas être laissé pour compte parce qu’ils ne l’ont pas.
Néanmoins, si vous regarder les générations présente et a venir qui ont culturellement assimilée les technologies de l’information,
Il leur sera impossible de supporter un cadre comportant la même proportion de personnes qui n’y connaissent rien comme aujourd’hui.
Parce que leur attention, en tant que communauté de destin, sera orientée dans ces directions, et que les dérives qu’apportent toutes nouveautés, comme les déjà ruinent de familles sur le poker en ligne, seront des problèmes pour lesquelles ils exigerons une politique.
Aussi, en conclusion, dans une période comme celle que nous vivons, où on s’intéresse à la « politique », l’important c’est de voir comment chacun de nous, au travers de ces moments de questionnements, change son regard sur la France, sur ce qui nous ressemblent et le grand groupe des « autres » et sur ce qui empiriquement fait l’expérience de sa propre vie.
Parce qu’on peut élire qui ont veut, c’est dans chacun de nous que s’annonce la réelle mutation politique. Ce n’est pas sans l’effort et la volonté d’une communauté de destin que seulement quelque uns, quelque soi leur titres et fonctions, peuvent modifier le cadre, qu’ils soient élus, dictateur, etc... N’y change rien,
Il n’y a pas de droit de grève du citoyen, mais il y a l’abstention, l’arrêt maladie du fonctionnaire, la fraude fiscale, le dénie d’autorité des forces de l’ordre, l’absence de prise de responsabilités, le déménagement a l’étranger, le travail « mal fait » dés que c’est pour un organe de l’état, etc...
Et l’engagement, l’envie de devenir meilleur, l’envie de sauver des vies, de participer de l’effort commun, même sans emploi, etc...
Autant de réactions qui changent empiriquement beaucoup plus les choses qu’un bulletin dans l’urne, et qui sont due ou soutenu non pas par le cadre, mais par la manière dont on se voit dedans.
Amicalement, barbouse, qui croient qu’un homme chevauche le changement a sa naissance pour devenir un vieux réactionnaire :))
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