Le HEZBOLLAH a une composante politique, et même deux ministres au sein du gouvernement Libanais.
le sommet de ROME qui vient de s’achever marque la différence d’analyse entre les européens la russie et les USA.
le principe d’une force d’interposition est retenu, cependant sans un accord politique général il est compréhensible que le hezbollah ne pourra souscrire à cette démarche ;
le rôle de cette force ne peut se limiter au désarmement des combattants de ce mouvement dans le sud liban, mais être équitable, c’est à dire garantir aussi bien l’existence d’ISRAEL que le futur état palestinien qui doit voir le jour au plus vite.
sans accord politique global cette force ne peut être que considérée à juste titre comme un soutien inconditionel à Israel et aux positions du gouvernement US.
les risques sont énormes surtout si cette force ne correspond pas au format minima qu’impose non seulement la situation mais la superficie des territoires à contrôler.
depuis l’échec de l’engagement de l’ancienne administration de CLITTON les américains sont plus que prudents (c’est un euphémisme) dans toute intervention même diplomatique dans cette zone.
Eux seuls détiennent cependant les clés d’une amorce de solution.
sans engagement de leur part dans la future force, même placée sous mandat (clair) de l’ONU ; les européens ont ils les moyens de réunir la force crédible nécessaire pour assurer cette mission sans mettre en danger de mort ses propres combattants ?
En aura t elle la volonté, il est facile de parler, de s’appitoyer sur le sort des populations présentes, mais pouvons nous réellement faire oeuvre utile sans les USA ?