• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Jesrad

sur Stratégies marketing et régulation marchande (2ème partie)


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Jesrad (---.---.20.126) 27 juillet 2006 13:33

« Pour en revenir a l’or, c’est comme s’il etait plus rentable de suivre les divagations du plus gros possesseur d’or que d’analyser les besoins en or de l’economie et les capacites de production d’or et d’etablir ses prix en consequence. »

Mais justement, aussi paradoxal que ça paraisse, c’est bien plus rentable :D En analysant « les besoins en or de l’économie et les capacités de production d’or », on ne fait que répéter l’erreur grossière des marxistes de l’Union Soviétique. Ils avaient des tas de gens dans les ministères qui étaient occupés à analyser le prix de l’engrais, des tracteurs et du travail horaire d’un ouvrier agricole pour déterminer le « juste prix » d’une carotte. Résultat : famines à répétition, et leurs espions passaient pas mal de temps dans nos supermarchés pour noter les prix, afin qu’ils puissent comprendre ce qui n’allait pas dans leurs calculs (et ils ne trouvaient jamais, curieusement !).

Ce n’est pas la valeur analysée, décortiquée, qui peut déterminer le prix, il faut faire le cheminement inverse : partir du prix pour trouver la valeur. C’est la catallaxie, le seul moyen que l’on ait trouvé qui fonctionne, dans la pratique (alors que les théories inventées pour prendre sa place ont toutes échoué), pour accorder la « force » avec laquelle un besoin se compare avec les autres besoins.

Pour l’argument sur la nourriture : c’est un « homme de paille », un argument fallacieux. Aucune société où les stocks de blé sont tout juste suffisants ne peut nourrir tout le monde tout en empêchant le plus gros propriétaire de nourriture de s’enrichir énormément. La faute n’est pas dans le marché libre, mais dans la situation que vous avez inventé de toutes pièces.

Vous n’avez pas répondu à ma question :( La « valeur ajoutée à conserver un bien jusqu’à la pénurie » ne permet pas de nourrir quelqu’un. Réfléchissez bien, vous y êtes presque : que va faire Monsieur P. T. DeThunes une fois que son coffre plein d’or vaut une fortune ?


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès