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Commentaire de Y. DESGREES

sur Présidentielle : des candidats à pseudonymes


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Y. DESGREES 20 avril 2007 16:56

L’auteur fait une confusion énorme entre pseudonymes et noms usuels, ou « nom d’usage ». Ce qui est important c’est que l’électeur puisse voter pour celui qui lui parait le meilleur. Entre N. Sarkozy, M.-S Royal,et Ph. de Villiers, les Français savent de qui il s’agit... De plus, l’auteur traduit la législation de la manière qui lui convient ; pour quelles raisons obscures tant cet article parait pour le moins tendancieux ?

Il a été écrit beaucoup, en effet, sur les parrainages. Il est faux d’écrire que ce sont les parrains qui présentent un candidat : cela serait contraire à la Constitution, laquelle prévoit précisément que le candidat en question se présente lui-même au suffrage des électeurs. Le nombre de parrains exigé n’existe que pour une raison pratique : Qu’un nombre d’élus représentatif parraine le candidat, afin d’éviter un trop grand nombre de candidatures, dites « farfelues » comme il y en eut par le passé.

J’ajouterai qu’il semble légitime de se poser des questions sur les parrainages : il paraitrait anormal qu’un candidat ayant obtenu plus de cinq pour cent à des élections précédentes ne puisse se représenter à une élection devant ses électeurs habituels. C’est aussi vrai pour les votes d’extrême gauche que pour ceux d’extrême droite.

L’autre problème est celui du secret du vote des parrains : beaucoup de maires, notamment dans les petites communes rurales, ont refusé de parrainer. Leur raison est toujours la même : « imaginez que mon nom paraisse au J.O. comme parrain de M. Le Pen ou M. Besancenot, je ne pourrais jamais être réélu dans ma Commune... ».

Il me semble que ceci justifie qu’on se pose la question du secret des parrainages : Des maires et Conseillers généraux peuvent parrainer simplement parce qu’ils ont cette vision démocratique de faire. La Loi sera sûrement revue de la manière démocratique qui conviendra mieux, par le futur nouveau Président et son Gouvernement.

Par ailleurs, la question se pose de la même manière quant à injecter une petite part de proportionnelle aux législatives, pour une meilleure démocratie, sans devoir tomber dans les excès de la IVe République. Yves Desgrées du Loû


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