Contrairement à ce qui a été affirmé sur ce fil, les tours du WTC n’étaient pas en béton armé. L’architecte avait utilisé une technique de façade porteuse réalisée en poutres et poutrelles d’acier. Il y a eu suffisamment de photos des décombres pour s’en assurer.
En France, cette technique n’est pas autorisée. Les tours possèdent un noyau central en béton armé. Il est porteur. Il soutient les planchers et abrite les cages d’escaliers et les ascenseurs. L’avion serait passé aisément à travers le rideau en verre de la façade mais il n’aurait pas entamé la rigidité de la colonne centrale étudiée pour résister aux plus forts séismes et de ce fait monté en sous-sol sur vérins hydrauliques.
Moralité, si les attentats avaient eu lieu à la Défense, les tours seraient restées debout. Le fait a été souligné bien avant moi.
D’un autre côté, je ne suis pas spécialiste mais il me semble douteux qu’on ait voulu abattre une structure de poutrelles métallique aussi énorme à la dynamite. La dynamite, précisément, c’est bon pour le béton. Le fer, de préférence, ça se tronçonne et ça se disque.
Ce n’est pas l’impact des avions qui a eu raison des tours, c’est la chaleur. Quelle masse de combustible aurait-il fallu stocker pour qu’un tel phénomène se déclenche en si peu de temps. Le kérozène d’un appareil au décollage y a certainement suffi. Mais dans le scénario du complot, l’avion devait obligatoirement se diriger sur des postes précis bourrés de dynamite pour propager, au plus vite l’impact des déflagrations. Salut aux artistes pour la précision. Ce n’est pas facile à compter quand on fonce à la vitesse du Boeing sur une façade aussi haute et sans repères apparents. Tout cela semble bien douteux.
Un avion, puis deux ont percé deux structures légères (poutres d’acier), ils ont écroulé respectivement quelques planchers. Puis ils se sont immobilisés sur des structures intérieures en béton (mais non porteuses donc « légères »). Les réacteurs ont mis le feu au kérozène qui s’est consummé durant plusieurs minutes. Le feu s’est nourri des matériaux qu’il trouvait sur place. La température a augmenté de façon exponentielle. La fumée qui s’échappait des deux éventrations témoigne de la chaleur atteinte, donc de la masse des matériaux qui se sont enflammés. Les peintures anti-feu n’ont que quelques minutes de résistance (on peut douter qu’elles aient été testées pour un tel usage) et l’acier propage la chaleur. Les planchers ont lâché les uns derrière les autres entraînant avec eux la structure de façade. Le ventre des tours a fondu puis lâché.
Bon, ce n’est qu’une version des faits. Je n’étais pas là et de toute façon, je ne fais que reprendre les arguments d’architectes confirmés qui, eux, n’ont aucun bouquin à vendre.
Patrick Adam