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Commentaire de Françoise

sur Conflit du Proche-Orient


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Françoise (---.---.168.130) 28 juillet 2006 00:00

PS : voila ce que pense Saad Hairi, chef de la majorité au Parlement libanais :

« Saad Hariri favorable à une »solution globale"

Saad Hariri, le fils de Rafic Hariri, l’ancien premier ministre libanais assassiné en février 2005 à Beyrouth, multiplie les démarches diplomatiques dans le but de convaincre les Européens, les Etats-Unis et les pays arabes, de la nécessité d’une « solution globale » au Liban, seule issue, à ses yeux, pour sortir de la crise. De retour d’Alger, et avant de rencontrer lundi 24 juillet à Bruxelles le chef de la diplomatie européenne, Javier Solana, Saad Hariri, qui dit parler chaque jour à Jacques Chirac, a déclaré au Monde, dimanche à Paris, qu’une telle solution devrait inclure : « La question des fermes de Chebaa (territoire occupé par Israël), celle des détenus libanais en Israël, la démarcation de la frontière entre la Syrie et le Liban, le retour des soldats israéliens (enlevés par le Hezbollah), et l’application des accords de Taëf, jusqu’au bout ». Ces accords interlibanais d’octobre 1989, qui avaient mis fin à la guerre civile, prévoient le déploiement de l’armée libanaise à la frontière sud, le désarmement de toutes les milices, et l’application de l’armistice de 1949 entre Israël et le Liban.

« L’INGÉRENCE DOIT CESSER »

« Si on fait des demi-solutions, on n’a rien. On détruit le pays, et les gens ne reviendront pas, ils n’investiront pas, il n’y aura plus de confiance », dit le jeune politicien, âgé de 36 ans, chef de la majorité au Parlement libanais. Il se dit favorable au déploiement d’une force internationale au Liban, mais « pas sans solution politique ». « L’une et l’autre chose sont complémentaires », souligne-t-il.

Interrogé sur ce qu’il attend de la tournée au Proche-Orient de la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, il répond : « Je compte surtout sur les entretiens aux Etats-Unis (tenus dimanche) du ministre saoudien des affaires étrangères, Saoud Al Fayçal, et du secrétaire général du Conseil national de sécurité saoudien, Bandar Bin Sultan », qui ont appelé l’administration Bush à peser sur Israël pour un cessez-le-feu.

Saad Hariri raconte avoir tenté en vain ces derniers jours de contacter par téléphone Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah. « Je veux lui dire qu’il faut qu’on mette fin à tout cela, parce que ça ne concerne pas le Hezbollah, ça concerne le Liban. Et ça n’a rien à voir avec de la résistance, ça a à voir avec la destruction de toute une société. » Saad Hariri dit ne vouloir « ni accuser ni ne pas accuser le Hezbollah » et appelle à l’unité des Libanais. « Le monde sait bien où réside le problème. L’ingérence de la Syrie dans la politique libanaise doit cesser », insiste-t-il, « et si cela ne se produit pas, la Syrie devra en payer les conséquences ».


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