• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Patrick Adam

sur Le 11 septembre et les versions non officielles : quelles logiques sont à l'œuvre ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Patrick Adam Patrick Adam 28 juillet 2006 13:36

Bien sûr la vitesse de la chute reste constante quel que soit le matériau concerné, mais on peut raisonnablement penser que les réactions entraînées par l’accumulation des masses, au fur et à mesure de la dégradation des planchers, est difficilement modélisable à échelle réduite, et que les calculateurs n’ont peut-être pas été nourris de tous les paramètres dont on pourra les alimenter dans quelques années, pour qu’on puisse se fier de façon aveugle aux conclusions des « spécialistes » qui (soupçon contre soupçon) ont pu vouloir étayer des théories préétablies.

Le savant doit douter de tout, c’est un fait. Mais il me semble que dans ce débat, on confond trop facilement le doute et le soupçon.

On peut se souvenir de quelques égyptologues patentés qui, la nuit, venaient rogner des bouts de Pyramides pour que leurs mesures puissent coller avec leurs théories les plus fumeuses de construction par des extra-terrestres. Théories qui ont rencontré un large public. Les éditions Robert Laffont n’on pas eu à s’en plaindre, tant s’en faut.

Au passage, souvenons-nous aussi du fameux « complot » (islamiste cette fois - il n’y a donc pas d’exclusivité) sur l’usine AZF. Il est instructif, non pas tant pour la thèse qu’il développait, que pour l’accusation de fabrication d’une thèse officielle (le-gouvernement-nous-ment-et-nous-prend-pour-des-cons - refrain bien connu et qu’on retrouve sur ce fil) au détriment des on-dits et des moi-monsieur-je-sais-tout qui avaient pu compter le nombre de slips de l’une des maheureuses victimes.

Pour ce qui est de l’effondrement ventral des tours du WTC au détriment d’une chute latérale, phénomène souligné par un intervenant, la trame de la structure de la façade porteuse, bien plus serrée que celle des piliers intérieurs l’explique aisément. Tous les points de rupture étaient situés à l’intérieur du bâtiment. Il faudrait aussi étudier les attaches de la structure. Etaient-elles les mêmes au centre et en périphérie ? Une chute latérale aurait nécessité que l’impact se répercute jusqu’au soubassement et déséquilibre la structure. Les images dont nous disposons montrent que tel n’a pas été le cas. Je parle sous toutes réserves, mais je crois qu’on n’a pu y décéler aucun tremblement significatif. Patrick Adam


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès