Vous dites « L’idée de nation française est à redéfinir par confrontation à l’Europe, par la reconnaissance de ses composantes nouvelles issues de l’immigration. »
Cette réflexion est utopique et ne tient pas compte des réalités. L’ONU ne fera jamais une nation mondiale, de-même que les gens qui ont inventé l’Esperanto ont échoué lamentablement. On retrouve toujours ce vieux discours mondialiste de gauche qui suppose que les politiciens peuvent s’immiscer dans la vie privée la plus intime des gens, changer leur comportement, brusquement sans leur demander leur avis, et que cela va fonctionner.
Quand vous dites qu’il faut redéfinir une nation en reconnaissant les nouvelles composantes issues de l’immigration vous imaginez qu’il est possible de définir une nation sur le papier. C’est comme tous ces politiciens qui nient l’existence des différences entre deux personnes sous le prétexte fallacieux qu’elles ont toutes les deux la citoyenneté française. Oui, vous pouvez avoir un Etat basé sur la terreur et qui impose l’égalité citoyenne par la force mais cela ne constitue pas une nation.
Une nation, ce n’est rien d’autre qu’un peuple organisé qui a conscience d’exister. Pour qu’un peuple s’organise il faut des millénaires d’histoire, de bonheurs et de souffrances partagés qui peu à peu soudent une communauté et créent une nation (ex : la nation juive). Si en plus elle se fixe sur un territoire alors on a un pays un vrai comme la France. La nation, ne vous en déplaise, est basée principalement sur la race. Il n’y aura jamais, par exemple une nation où la moitié est noire et l’autre sémite. Dans ce sens, la nation américaine n’existe pas. Le melting-pot de Kennedy est un bide monumental. Les USA sont une mosaïque de peuples qui vivent totalement séparés les uns des autres avec leurs codes, leurs coutumes et même leur langues. L’Etat américain réussit temporairement à faire cohabiter tous ces gens sur le même territoire mais je vous garanti qu’à la première recession économique sérieuse les USA éclateront en petits morceaux. Comme le disait un internaute averti, la seule bannière des immigrants c’est la cantine. Ils ont résisté à la crise de 1930 car alors ils étaient une population homogène. Aujourd’hui, les européens viennent de franchir à la baisse la limite des 50% en Californie.
L’assimilation de peuples étranger à la nation française s’est faite sans trop de difficultés tant qu’il s’agissait de peuples germains (je ne dis pas germanique) c’est à dire de nos cousins : portugais, normands, polonais etc... L’intégration de peuples plus lointains racialement parlant n’est possible qu’à dose infime et les antillais ou les Harkis en savent quelque chose. L’adhésion d’une masse de 20% de la population comme aujourd’hui est définitivement impossible.
Un français n’a pas besoin de papier d’identité pour appartenir à la nation française. Est français celui qui se sent français et qui est reconnu comme tel par les autres. Une nation ne se crée pas par la volonté de quelques uns. Elle existe toute seule et la nation française n’a pas été créée par la Révolution. Elle s’est construite peu à peu avec l’abandon du féodalisme au profit d’une royauté centralisée. On peut dire que François 1° qui imposa l’usage du français comme langue officielle marque l’arrivée à maturité de la nation française.