Désolé de vous contredire, mais il ne s’agit pas d’idolâtrer le challenger. Je pense, au contraire que les partisans de Ségolène et de Sarkozy, pour nombre d’entre eux, ne fonctionnent que sur ce sentiment de fascination pour le « lider maximo(a) » qu’ils se sont choisis. Je ne crois pas que la politique tire un grand bénéfice de cette caricature de débat. Tout ce que disent les autres est-il forcément mauvais, quel que soit son camp politique ? Il se fait que j’ai vécu pendant vingt-huit ans dans un pays où le scrutin était totalement « proportionnel ». Bien que je n’aime pas l’instabilité que ce système crée, j’ai pris l’habitude de regarder les programmes des candidats plutôt que de me fier uniquement à leur couleur affichée. L’introduction de proportionnelle dans la politique française, ou plutôt, sa réintroduction, rendrait sans doute un grand service à ce cher pays. Le choix de Bayrou, pour ma part, ne tient pas dans ma fascination pour l’homme mais plus pour les perspectives POLITIQUES qu’il apporte, avec Rocard, Strauss-Kahn, et bien d’autres...

Réfléchissez un instant avant de croire toutes les fadaises que Sarko et Ségo tentent de vous faire avaler. La France est en crise et elle a besoin d’une refondation complète. Maintenant, j’incite les électeurs à voter, en conscience, pour le candidat de son choix. L’objet de cet article était de souligner combien CSA, entre autres, manipule ce scrutin en tronquant les résultats des sondages.

Pour rappel, et pour en finir, selon les dernières projections de vendredi, les trois principaux candidats sont dans un mouchoir de poche. Pourquoi ne prévoir aucun autre scénario que « Sarko-Ségo », systématiquement, dans les enquêtes d’opinion, alors que le candidat centriste bénéficie d’une réelle vague de soutien ? Si ce n’est pas un choix délibéré, j’aimerais qu’on nous explique les raisons de ces méthodes ?