akad, l’histoire se répète mais certains n’en retiennent rien. Le hezbollah est en train de faire le même mal au Liban que l’OLP voila 20 ans. Souvient toi, après avoir essayé de déstabiliser la Jordanie le harcellement des OLP envers Israël (seul moyen pour eux d’exister et de justifier leur armement) avait provoqué la première destruction du Liban (avec l’aide de la Syrie déjà), avant d’être viré par les Israëliens associés au forces Libanaises et de la communauté internationale. Nous sommes en train de revivre le même scénario :
« Paix en Galilée » (juin 1982)
Le 6 juin 1982, après un échange de petites attaques avec les Palestiniens, l’armée israélienne entra au Liban, avançant jusqu’à Beyrouth. En effet, la droite israélienne était décidée à en finir avec l’OLP une fois pour toutes car selon les généraux israéliens, sa seule existence ravivait le nationalisme palestinien dans les territoires occupés, rendant les Palestiniens fermés à toute négociation avec leurs occupants.
[...] Les troupes de Tsahal traversent les lignes tenues par la FINUL, franchissent la ligne des 40 km nord initialement annoncée comme objectif limite par le ministre de la Défense Ariel Sharon et atteignent la capitale, où ils font leur jonction avec les Forces libanaises de Béchir Gemayel. C’était le début de l’opération paix en Galilée. Les troupes syriennes s’effondrent avec des pertes énormes.
Environ une semaine après le début de leur invasion, les Israéliens commencent le siège de Beyrouth Ouest (où habitent 200 000 civils) accusée d’abriter l’OLP. La ville fut exposée à des bombardements quasi-constants avec de dangereuses bombes à charge creuses et des missiles au phosphore. La ville est dévastée, et la grande majorité des 18 000 morts et 30 000 blessés étaient des civils. Le 21 août, suivant un accord américain, l’OLP quitta Beyrouth sous surveillance internationale. Beaucoup interprétèrent cette évacuation comme la victoire maronite de la guerre [...]