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Commentaire de moniroje

sur Renaissance de la Nation française


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moniroje (---.---.246.62) 30 juillet 2006 16:52

Sujet trop important pour que je puisse donner un avis intéressant... et donc, je vous lis.

Mais je dirai tout de même que j’ai l’impression que l’Europe va rendre folklorique sans être inutile l’idée de nation. Peut-être est-ce bien ; peut-être qu’un jour, même l’idée de l’Europe sera reléguée par celle de la planète Terre et que les guerres de race, de territoires n’auront plus lieu ; resteront plus que les guerres de religion.

N’empêche, c’est surtout en vivant à l’étranger comme je me suis senti français et assez fier et heureux de l’être ; inutile d’aller bien loin pour voir des pays où il est inimaginable de dire que son chef d’état est un imbécile ! Alors on y réalise l’héritage de notre éducation : Molière et Racine et Hugo et Verlaine rien qu’en littérature nous imprègnent tant que lorsqu’on retourne à notre pays d’origine, on y est regardé avec envie.

Quant au premier commentaire, celui de Bulgroz, c’est très bien qu’il soit placé en première ligne ; pour le plaisir je cite le texte de son « poète » :

Groupe 113 « J’crie tout haut : J’baise votre nation la france. L’uniforme bleu, depuis tout p’tit nous haïssons On remballe et on leur pète leur fion. Faut pas qu’y ait une bavure ou dans la ville ça va péter, Du commissaire au stagiaire : tous détestés ! À la moindre occasion, dès qu’tu l’peux, faut les baiser. Bats les couilles les porcs qui représentent l’ordre en France ».

En voilà un qui, s’il était originaire d’un pays voisin, ne pourrait jamais dire le dixième de ces quelques lignes bien que vis-à-vis de la gendarmerie de là-bas, il pourrait en dire 10 fois plus. Il oserait que de la terrasse d’un ami où nous danserions en buvant du champagne, on l’entendrait chanter de ces hurlements issus de l’enfer d’une prison d’on ne ne sort que les pieds devant et sans forme humaine.

De plus, manifestement, ce « poète » est très mal dans sa peau : ce langage est symptomatique d’un problème d’impuissance. Vu la violence qui accompagne les mots d’amour comme baiser ou fion, il est manifeste que cette impuissance se traduit par une érection insuffisante ou absente ; ce monsieur a donc peur de la femme et pour inhiber cette peur, il devient violent en incitant les autres par un « Dès que tu le peux, faut les baiser... » : et toujours pour vaincre sa peur des femmes, il y arrive, à une érection, s’il ne se sent donc pas seul : ce pourquoi il exhorte son public, les autres... j’imagine volontiers ce « poète » exhorter à une tournante mais je le vois mal commencer le premier... C’est fou comme ça peut parler, un texte !


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