Bonjour,
La proposition de taxation est excellente. Il ne s’agit pas de contribuer à stigmatiser les propriétaires de chiens, mais, à l’image de la Suisse, de répondre à un double enjeu éthique :
- la valeur du chien. Oui, l’air de rien, une taxe rend plus précieuse la détention d’un chien, et donc, renforce aussi la relation homme/bête qui n’est certainement pas celle d’un humain à un autre humain mais pas non plus celle d’un objet à un autre objet.
- la responsabilité du bien public de tous, par le biais de la propreté. La taxe pour les chiens devrait contribuer à responsabiliser les propriétaires vis-à-vis des lieux publics, de leurs voisins. Une forme de responsabilité et de respect. Je serai aussi assez partisan d’une généralisation des amendes, au même titre que les crachats ou déchets (chewing gums, cannette de coca...) qui sont malheureusement des attitudes qui dégradent réellement notre environnement urbain et choquent quand on revient en France même après un court séjours. Par contre, il faut être très prudent pour ne pas transformer ces taxes et amendes en « chasses au sorcière », en stigmatisation ou en hystérie comme la suppression de la fumée des lieux publics. Il s’agit surtout de modérer nos comportements mais pas de les contraindre, d’en prendre davantage conscience. Et, à tout petit pas, c’est aussi par la construction d’un bel environnement au quotidien qu’on construit sa citoyenneté ! Discours naïf ? Je ne sais pas...je trouve en tout cas qu’il y a un grand décalage entre le recyclage désormais obligatoire, la disparition des sacs plastiques aux caisses, et des pratiques de laisser-aller.