Il est en effet temps de revenir sur terre :
1) SR a gagné la première manche magistralement et a démontré au passage sa grande capacité stratégique et une indéniable liberté politique. . Cette victoire est d’abord la sienne et celle de tous ceux qui l’ont suivie dans sa démarche participative qui vise à changer le PS et de changer la pratique politique en France.
2) Elle vient de lancer à Valence l’idée d’une rencontre avec FB et/ou à l’UDF pour discuter de tout, en vue d’un éventuel soutien au deuxième tour et d’un possible accord pour les législatives, afin de former une majorité au parlement. Kouchner, à l’instant, vient de se féliciter sur France Inter de cette initiative.
3) La balle est maintenant dans le camps de FB, c’est à lui de répondre à la seule question qui vaille et vis-à-vis de laquelle il s’est jusqu’à présent dérobé : centre droit ou centre gauche, alliance avec l’UMP ou avec le PS de SR.
Nous allons très vite mesurer la nature et le degré son opposition à NS.
Quand à ceux qui l’ont soutenu et qui veulent voter blanc, c’est une manière pour eux de voter en réalité pour NS sans le dire et sans prendre la responsabilité politique des conséquences de ce vote. Il ne peuvent alors plus se réclamer de centre gauche. NS est sans conteste un homme de droite et c’est une bonne chose qu’il le dise aussi clairement ; à FB de savoir s’il veut, à force de ne vouloir être ni à gauche ni à droite ou de prétendre être des deux côtés, éviter se retrouver nulle part.
Si FB veut éviter NS à la France comme il l’a répété à de nombreuses reprises, il doit répondre -et la plus vite sera le mieux- à l’ouverture de SR.