« Comprend rien à vos fariboles. Pourquoi le taux passe de 4% à 26% ? Même si elle préte plus, le taux reste de 4% ! (On n’aditionne pas les taux). »
L’effet multiplicateur du crédit permet au système bancaire de prêter 6,5 fois le dépôt a vue intitial, car les crédits font les dépôts.
Nous avons donc 4% x 6.5 = 26 %, maximum mathématique par rapport à un montant déposé de monnaie permanente.
« Par ailleur pour rembourser ses interets, vous passez complétement sous silence la création de valeur. Le résultat final de l’opération, c’est 4% de monnaie EN PLUS pour tout le systéme économique, minimum (En fait beaucoups plus, car création de valeur de l’emprunteur, donc valeur de l’emprunt+création de valeur). »
Oui, lorsque les croissances européennes tournent entre 1% et 2,5 %, visiblement la création de valeur ne suit pas la ponction bancaire. Et l’inflation n’est pas création de valeur à ce que je sache. Reprenez le fait que le taux d’endettement de chaque français (état, entreprises, particuliers, mais pas uniquement le fait des banques, je vous l’accorde) cumulé est de 165%, j’ose espérer que vous entrevoyez après quelle crise nous courrons.
« les entreprises peuvent créer sans probléme leur propre monnaie si besoin. »
Une entreprise qui a des capitaux est comme un financier, elle touche des intérêts sur des capitaux qu’elle possède, il n’y a pas de création de monnaie par ce biais. Et la création de valeur n’est pas une création monétaire.
« Toutes vos prémices sont fausses, vos raisonements aussi.. »
Excusez-moi, mais les votres également.
« Si l’on finance des investissements, ils en résulte une création de valeur et de l’emplois, (l’offre crée la demande), et il n’y a aucune difficulté à rembourser une dette de 4%. »
C’est exactement le cas de l’état français, or l’augmentation du déficit annuel est quasiment équivalent aux intérêts du. Et personne ne sait comment résorber ce déficit.
« Vous semblez croire qu’on manquerait de monaie, le taux d’inflation prouve le contraire. »
Les taux d’inflation ne sont pas excessifs, ormis l’immobilier (qui ne rentre pas dans le cadre de l’indice de l’INSEE) qui est dans une bulle spéculative (2 millions de logement vides d’après DAL). Et il serait plus que réducteur d’assimiler uniquement l’inflation à la surabondance monétaire.
" Et puis Par ailleur il est normal de controler la masse monétaire, car sinon justement, l’argent perd sa valeur
(et en passant, vous n’avez pas déduit l’inflation de vos taux) Les taux d’interets sont actuellement bas. Il n’empéche que l’argent est rare, la rareté est le fait de base de l’économie."
Au fond, votre erreur, c’est que pour vous, il n’y a pas augmentation des richesses, mais une croissance zéro. Dans ce cas la évidement, l’emprunteur ne peut pas rembourser..."
Avec un taux d’endettement de 165%, une croissance inférieure aux taux d’intérêts demandés (vous pouvez si vous le souhaitez retrancher l’inflation), le débiteur français ne peut pas s’en sortir.
La rareté, est, dans le cas de la monnaie, sciemment ajustée par la BCE. La rareté n’est plus le seul paradigme de l’économie.