Mon article commence à dater, car la possibilité d’une alliance entre progressistes et centristes commence à se dessiner. Je mentionne pour ceux qui n’aurait pas suivis le fil des évènements :
« La France a tout à gagner à l’ouverture des idées pour sortir des blocages d’un système dépassé. C’est pourquoi je propose un dialogue public (avec Bayrou) sur la base du pacte présidentiel », a déclaré la candidate socialiste à la presse avant son premier meeting de Valence le 23 avril
Bernard Kouchner, le 24 avril, déclare au Monde : « Je suis très ému qu’elle ait fait ça. Finalement, Michel Rocard et plein de gens dans le Parti socialiste doivent être contents. Voilà un geste que nous attendions. La porte s’ouvre et maintenant, c’est à François Bayrou de ne pas la refermer. François Bayrou ne la refermera pas. » et de rappeler : « Pendant trois ans et demi, j’ai été le ministre de Michel Rocard, sous la présidence de François Mitterrand. (...) Dans ce gouvernement-là, il y avait la moitié des ministres qui venaient du centre et de la société civile. C’était François Mitterrand qui l’avait fait, c’était un beau modèle. »
M. Jacques Delors a été reçu mardi matin 24 avril pour former une « ambassade » pour engager un dialogue avec l’UDF. Plus tard, à Montpellier, elle retrouve le député européen Daniel Cohn-Bendit, partisan d’une alliance Verts-PS-UDF. Ségolène Royal y déclare que le parti UDF aurait des ministres au gouvernement si celui-ci lui accordait son soutien
L’équipe de Ségolène Royal a annoncé la venue à Lyon vendredi du Premier ministre italien Romano Prodi, président du Parti démocratique, une grande alliance de centre-gauche allant des ex-communistes à La marguerite, l’aile gauche de la démocratie-chrétienne.