@Jean-Pierre,
Je ne dis pas qu’être banquier n’est pas un métier à risque. Mais ils sont très bien calculés, et ce privilège dont fait l’objet mon article reporte le risque sur les entreprises et le double.
Il est toujours possible de « couler » une entreprise ou une banque qui aille bien ou qui est un contexte favorable, vous le savez comme moi.
« Une poussée de l’inflation suivie d’une baisse de la masse monétaire pour réduire l’inflation est une gain pour celui qui a emprunté avant (là le mécanisme est simple) et une perte pour la banque qui a prêté (probable baisse du »chiffre d’affaire« car il y a moins d’argent à prêté et que la banque à des engagements ...). »
Vous avez très bien compris comment tirer son épingle du jeu d’accordéon des politiques monétaires actuelles, pratiqué par la BCE et le père-la-rigueur Trichet.
« Non, elle s’autorise à réclamer plus que le fruit du travail de toute entreprise française (croissance à 2%, »
« Ce n’est pas comparable. Le capital rapporte plus de 2% C’est normal que l’argent qui est créée coûte plus. »
Je ne comprends pas pourquoi l’argent qui est crée coûte plus, il devrait au contraire coûter moins que le vrai capital, celui qu’apporte un financier. Or, ceux-ci s’alignent sur les taux artificiellement tenus par la BCE artificiellement créés par les banques.
Avec un taux d’endettement moyen de 165%, et même si les entreprises et les états sont essentiellement endettés auprès des financiers, le rôle joué par la BCE et les banques donne le la des rendements des capitaux.
« Ce privilège, il doit bénéficier à quelqu’un, surement au propriétaire. »
Mettons-nous à la place du financier qui voit la banque toucher les même revenus que lui alors qu’elle ne dispose pas à proprement parler de ce capital. N’est-ce pas un privilège, alors qu’ils sont en concurrence ?
"Or en France beaucoup de banques sont mutualistes. Elles appartiennent à leurs clients et sont dirigées par un repéresntant de leurs clients (Banques Populaires ...).
Désolé, mais votre construction intellectuelle ne tient pas la route."
Je reconnais que mon article s’attaque à la partie émergée de l’iceberg, les taux pratiqués par les banques sont directement liés à la politique monétaire de la BCE. Qu’une banque soit mutualiste ou pas (je suis également chez un mutualiste qui ressemble de plus en plus fortement à une banque commerciale classique), elle s’aligne.
« Vous devez être de gauche, non ? »
On pourrait me définir comme libéral de gauche, ou socio-démocrate, ça dépend des points de vue.