A Sylvain Reboul. D’abord, laissez-moi vous exprimer tout mon respect : il y a trop d’« ânonymes » sur les médias citoyens. Concernant votre proposition radicale, vous serez surpris d’apprendre que, sinon vers une simple série de sondages, c’est néanmoins vers cette notion de « vote progressif » qu’incline un courant non négligeable des politicologues américains. Un jour, je ferai un article la-dessus. Quant à la constitutionnalité du désistement, je vous réfère encore une fois à l’Article 7 : la loi ne peut pas interdire indirectement ce qu’elle permet directement, restons sérieux.
Pour ce qui est de voir Bayroux comme « mon » candidat, j’étais ségolénard http://www.nouvellesociete.org/5148.html Je prend simplement acte du fait que la France n’a pas choisi la candidate Royal et que majoritairement elle ne veut pas du candidat Sarkozy. La grande vertu de Bayrou n’est pas dans qui il est, mais dans où il se place : au centre.
La France a le choix de rester dans un modèle de confrontation a l’italienne, ou de passer vers un modèle qui reste bipolaire, mais sans dichotomie, comme l’Amérique ou le U.K. C’est ce dernier modèle qui se veut consensuel et qui correspond aux exigences de notre époque.
Je suis contre Sarkozy parce qu’il va diviser la France et je n’ai été pour Royal que parce que j’ai cru qu’elle allait occuper le centre, ce que l’arrivée de Bayrou l’a empêchée de faire.
Voyez les bêtises que disent sur ce blog, par partisanerie, des gens dont le reste du discours laisse pourtant supposer qu’ils ne sont pas dépourvue de jugement. Est-ce qu’il ne faudrait pas penser à l’option du consensus. ?
Pierre JC Allard