L’élection présidentielle devient la vitrine de tous les mouvements qu’ils soient politiques ou non. Je le regrette profondément et transforme la campagne électoral en théâtre grandguignolesque.
Un candidat sérieux ne peut être uniquement écologiste. Il doit présenter un programme global. Bien sûr, la plupart des électeurs, dont moi, n’en comprendront pas les détails. Mais ils devraient pouvoir en saisir les grandes lignes.
Bien sûr cela n’empêchera quiconque de voter pour le candidat qui flatte son inconscient primaire. Et de ce côté il est sûr que trop d’électeurs votent en fonction du présent qu’ils vivent. L’humain semble doté d’une capacité très grande à ne pas se mettre personnellement en cause pour ne pas affronter les problèmes. Il se tourne plein d’espoirs vers les théories rassurantes ou fatalistes qui lui permettent d’accuser l’Autre d’être l’Unique responsable de ses malheurs actuels. Dans ces conditions, l’écologie, qui lui parle de futurs possibles très inquiétants mais pas avérés, n’est pas près de voir ses thèses triompher.
P.S. n°1 : Je trouve étrange la tactique des partis politiques qui les fait favoriser une candidature pour « piquer » des voix à un « petit » adversaire.
« Piquer » des voix à l’adversaire principal peut s’avérer redoutable. 2002 nous l’a démontré.
Mais quel intérêt d’affaiblir le candidat Vert qui n’a aucune chance au deuxième tour ? Les tacticiens politiques s’imaginent-ils encore qu’un candidat est propriétaire de ses voix ? Je pense qu’un électeur lambda qui aurait pu voter Voynet et se serait laissé séduire par Hulot ne votera pas, au deuxième tour, Sarkozy si ce dernier se retrouve en finale contre un candidat de gauche.
P.S. n°2 à Xavier et d’autres :
L’apostrophe marque l’emplacement d’une lettre, ou plusieurs, qui ne se prononce pas : « La apostrophe marque le emplacement .... ». Il en est de même quand on reproduit des paroles : « P’têt’ ben qu’oui... »
Dans l’expression « sera-t-il ... » le « t » est ajouté par euphonie pour éviter la juxtaposition de deux voyelles « Sera il... ». Il en est de même dans « Vas-y » Il ne faut donc pas écrire « sera-t’il » manière qui revient pourtant de plus en plus fréquemment.
Excusez-moi de ce ton sentencieux, façon maitre d’école, qui n’évite pourtant pas toujours les fautes d’orthographe ! On a tous, je suppose, ses petites exaspérations !