François écrit :
« N’oubliez pas que l’actualité récente montre que le juge administratif n’hésite pas à censurer l’administration, même dans des dossiers très sensibles (cf. le Clémenceau ou, plus récemment, la ligne à très haute tension du Verdon). Pour avoir travaillé en juridiction administrative durant un an, je peux vous rassurer, les magistrats administratifs n’appartiennent collectivement à aucun groupuscule occulte ! »
Je ne sais pas ce que vous appelez un « grupuscule occulte », mais je ne vois pas pour quelle raison les magistrats vous tiendraient au courant de leurs fréquentations.
En tout cas, il est bien connu que le Vice-Président du Conseil d’Etat était en 2005 président du Siècle, un « cercle de décideurs » qui « rassemble la quintessence du pouvoir politique, économique et médiatique » :
http://www.strategies.fr/archives/1365/136504901/management_14_le_pouvoir_a _la_table_du_siecle.html
Quant à la question de savoir dans quelle mesure la justice administrative sanctionne les administrations, les deux dossiers que vous citez ont une charge politique qui n’est pas la même que peut avoir le dossier d’un justiciable « de base » devant qui les décideurs seront en général solidaires, toutes tendances politiques confondues.