Ca s’appelle le libéralisme. C’est le juste prix à payer de la vision carricaturale et simpliste actuellement adoptée par un certain nombre et selon laquelle « rien ne vaudrait le privé ».
A noter quand même que EDF est une entreprise industrielle et commerciale qui a un chiffre d’affaire, produit des biens et des services, et que jusqu’à présent ça n’est pas les impôts qui paient ni les salaires, ni les retraites.
Toutefois, à vouloir systématiquement privatiser les bénéfices et nationaliser les pertes, c’est peut-être ce qui pourrait arriver demain. Vous êtes prévenus.
Encore que les politiques d’aujourd’hui ne s’embarassent pas spécialement de votre avis et font ce qu’ils veulent et sans vous. C’est la finance qui commande.
La privatisation (encore partielle toutefois) d’EDF, s’est faite malgré l’avis majoritairement défavorable des français et malgré les exemples catastrophiques aux Etats Unis et ailleurs de la gestion privée dans ce domaine, où seul compte le court terme et où les investissements long terme sont abandonnés.
On ne change pas une équipe qui gagne, dit-on, sauf quand c’est toute la collectivité qui gagne. C’est tellement mieux quand ce sont quelques actionnaires ...
Les français se font ainsi dépossédés de tout (car EDF est un bien appartenant à la collectivté) par les gangsters en place.
Je suis toujours étonné de voir que quand un bel outil, particulièrement utile à la collectivité (un des meilleurs du monde sans doute) s’abime parce que des truands s’appliquent quotidiennement à le casser, la conscience publique perd de vue les causes et devient bêtement réactionnaire en ne craignant que pour ses « Zimpôts » (qui ne s’arrangeront certes pas dans cette histoire scandaleuse de braderie du bien public).
Jusque là, les 2 entreprises bénéficiaires (EDF et GDF) non seulement s’auto-financent mais rapportent des dividendes, tout en supportant salaires et retraites. C’est pour ça qu’on les privatise d’ailleurs. Bien sûr, demain ces dividendes iront en partie vers ses nouveaux actionnaires, au détriment de la collectivité.
Forcément ça va être chaud. Mais le mythe du privé aura fait son oeuvre ...
Ugholin
(qui vous salue bien)