Hélas, hélas, je ne suis pas—ou plutôt plus—catholique et j’ai en horreur la récitation des catéchismes quels qu’ils soient. Mais le christianisme me passionne et j’en connais un bout sur la théologie. Après tout, il n’est pas nécessaire de faire allégeance au pape pour étudier la Bible et le courant de pensée qui en est issu.
Je le répète : les limbes sont un lieu de délices pour les âmes des enfants et autres êtres humains non baptisés (cela comprend entre autres tous les justes qui ont vécu avant la venue du Christ).
Je vais dire quelque chose qui choque : pour ce qui est de faire peur aux gens, plutôt que de montrer du doigt l’Eglise catholique, dirigez plutôt votre index réprobateur vers les églises issues de la Réforme avec leur monstrueuses théories de la prédestination, leur antisémitisme grossier (Martin Luther a fait l’apologie du massacre des Juifs bien avant Hitler) et leur rejet de l’art qui fait de leurs lieux de culte (ou d’endoctrinement plutôt puisque les protestants n’ont pas de liturgie digne de ce nom, à part les Anglicans « High Church »)de simples entrepôts.
Et que dire du bouddhisme ? Alors que dans le catholicisme le salut s’obtient facilement grâce à des sacrements généreusement dispensés (pensez à la facilité avec laquelle on sert absous de ses péchés du confessional),dans le bouddhisme, on doit trimer pendant un nombre infini d’existences, avec le risque perpétuel de retomber dans une forme de vie inférieure au cas où votre ascèse échouerait.
Ca n’est pas effrayant, ça ?
Dieu, que Châteaubriand avait raison de consacrer tout un livre aux charmes du christianisme !