Bonjour Tristan et merci pour votre commentaire.
Vos propos sur les SPIC et les SPA me rappellent de mauvaise souvenirs de mes études de droit. Heureusement que j’en suis sorti !
Plus sérieusement, je vous rejoindrai sur un certain nombre de points de vous évoquez : oui, les services publics s’améliorent petit à petit, mais à quel prix et à quel rythme ? Oui, la gestion privée peut parfois être cahotique mais dans ce cas, c’est l’argent des actionnaires qui part en fumée et non celui des contribuables (Eurotunnel), enfin, un grand oui à propos de certains secteurs protégés : domaine de la recherche militaire, par exemple, fonctions régaliennes de l’Etat telle que l’armée, la justice, etc.
Moi, ce que je préconise à titre personnel, ce sont des délégations de services publics confiées à des entreprises privées avec un cahier des charges précis et détaillé et appel d’offre transparent. La collectivité que nous constituons tous ensemble doit être en mesure d’imposer certains objectifs et certaines modalités, charge pour les entreprises privées de s’organiser en conséquence.
Pour que cela fonctionne, il faut bien entendu une absence de collusion entre le décideur public (un organisme collégial, donc) et les actionnaires de la sociétés en question ainsi qu’une surveillance accrue des comptes : moi qui suis fiscaliste d’entreprise, je préconiserai tout simplement un contrôle fiscal approfondi et systématique tous les deux ou trois ans afin de vérifier que les opérations comptables sont conformes.
Enfin, dans certains cas précis où le périmètre des usagers est stable et délimité, je suis convaincu que des structures de type mutualistes ou coopératives seraient une idée à approfondir : en l’absence d’actionnaires (les usagers sont les sociétaires), cela réduit considérablement les conflits d’intérêts : il ne resterait qu’une seule priorité : le meilleur service pour le meilleur prix.
Bien cordialement,
Icks PEY