« Comme le dit Jean-Marc Jancovici dans son dernier ouvrage « le plein, s’il vous plaît ! », la comptabilité nationale est similaire à celle d’une épicerie qui ne compterait que les billets encaissés sur la journée. »
De quelle « comptabilité nationale » parle-t-on ? On dispose de milliers d’indicateurs allant du pourcentage de gens propriétaires de leur logement à la moyenne de surface habitable disponible par personne, en passant par le taux d’épargne, le pourcentage de dépense pour la nourriture, la quantité de temps libre... tous permettant d’avoir une idée de la richesse et du taux de satisfaction matérielle des habitants d’un pays.
Personne n’a jamais prétendu pouvoir mesurer le niveau de bonheur avec un seul indicateur, à part les détracteurs du PIB (et de la croissance) qui lui font dire ce qu’il ne dit pas pour après le critiquer ! Que signifie une croissance de PIB de 3% par an si dans le même temps, la population du même pays a augmenté de 4% comme dans certains pays du Golfe ? Devrait on leur conseiller la décroissance du PIB si on suit certains « powerdowners » de ce fil ?
Pour connaître le niveau de bonheur, il faudrait consulter les milliers de rapports d’étude plus ou moins sophistiqués et plus ou moins indépendantes, tellement cette notion est subjective et sujet à de multiples interprétations.