Tous vos commettez l erreur entre ’’liberalisme’’, faudrait il le rappeler une philosophie qui met l’homme au centre, et non comme le socialisme qui nie toute individualite, et ’’liberalisation’’ une approche economique dont un des objectifs est la mise en concurrence des acteurs quelque soit le secteur d activite.
Je pense surtout que c’est un abus de langage. Beaucoup parlent de libéralisme en voulant exprimer libéralisme économique. Comme il existe une différence fondamentale entre individualisme, qui pour le libéralisme est la reconnaissance des valeurs de chaque individu mais, pour le libéralisme économique a plutôt tendance à tourner vers de l’égoïsme, voir égocentrisme.
Mettre l’individu au centre de la société est une théorie. A comprendre donc que les conditions sociales des quelques millions de SDF, ... dans notre société française consiste à les mettre au centre des préoccupations de notre Société ; ou bien que le libéralisme est incompatible avec la vision actuelle du libéralisme économique. Il faut admettre que ce mélange des genres permet de clouer au pilori ceux qui combattent la tournure que prend le libéralisme économique.
Ce qui est, pour ma part, le moins admissible, dans le discours général, consiste à faire l’amalgamme entre toutes les représentations syndicales constituant les partenaires sociaux.
Si certaines tiennent toujours des positions dogmatiques, d’autres ont toujours abordé les problèmes posés avec une vision pragmatique de l’ensemble de la Société. Ceux qui emmettent ce type de critique n’ont jamais eu l’occasion de se trouver face à des négociateurs aux conceptions divergentes dont les compromis nécessitent une volonté mutuelle d’aboutir à des accords. Or, depuis quelques décennies, nos gouvernants sont tout aussi autistes et dogmatiques que certaines organisations syndicales ; ce qui pousse, petit à petit, les partisans de la négociation vers la radicalisation.
Il n’existe pas de mesure, de réforme ponctuelle qui ne puisse influencer d’autres mécanismes de la société. Les réformes prises jusqu’alors cherchent à résoudre une problématique ciblée sans tenir compte des effets de bord.
Le problème du chômage est la face visible de l’iceberg ; la création d’emploi est prépondérante. L’exemple de la Suède, par exemple, est important et met en évidence que les concessions mutuelles dans une société sont souvent payantes ; mais cela nécessite souvent de faire fi de ses positions dogmatiques !