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Accueil du site > Tribune Libre > Contrat première embauche : une mobilisation à contre-emploi

Contrat première embauche : une mobilisation à contre-emploi

Dès l’annonce du Contrat première embauche par le Premier ministre Dominique de Villepin, les syndicats et différentes associations d’étudiants ont contesté avec virulence ce nouveau dispositif et, dans la foulée, appelé à une semaine d’action. Quand la France se décidera-t-elle à avoir un dialogue social digne d’une démocratie de ce nom ?

Sur le dossier du contrat première embauche, la méthode n’y est peut-être pas. Mais le volontarisme, en tous cas, oui. Sur ce dernier point, on ne peut reprocher à Dominique de Villepin d’aborder de front un sujet considéré comme tabou : la remise en cause du contrat de travail. En effet, l’absence de courage constitue un des principaux griefs adressés à nos leaders politiques. Donc, un peu de cohérence avec nous-mêmes ! On ne peut, non plus, reprocher au Premier ministre d’innover, de tester, d’essayer, bref de ne pas renoncer, car en matière d’, il n’y a pas de fatalisme, comme le montre la réussite de certains de nos partenaires européens.

Vu la levée de boucliers et la salve nourrie des critiques, pour le moins virulentes, émanant du Parti socialiste, des partis de l’extrême-gauche et des syndicats, dès la révélation du projet, le Premier ministre sait qu’il avance sur des charbons ardents. Mais à part dénoncer ce crime de lèse-majesté contre le sacro-saint Code du travail, qui, pour syndicats et responsables politiques de gauche, est gravé dans le marbre, on attend de ces acteurs politiques et publics, une attitude plus mûre, à la hauteur du rôle qu’ils prétendent incarner dans notre démocratie. A croire qu’ils donnent dans la contestation comme la résine dans le pin.

Un courage et un volontarisme, donc, à l’honneur du Premier ministre. Toute la question maintenant est de savoir s’il est déterminé à tenir tête à cette tempête sociale qui se met en place. En effet, les chefs d’orchestres professionnels de l’agitation sociale et de la contestation de rue ont appelé à une semaine d’action du 30 janvier au 4 février, pour dénoncer ce nouveau dispositif. Soient : l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), L’Union nationale lycéenne (UNL), le Mouvement des jeunes socialistes (MJS), les Jeunes-Verts, la CGT-Jeunes, l’UNSA-Jeunes, et la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC). Des « forces » plus promptes à dégainer une fertile rhétorique contestataire et ironique, comme l’attestent les divers slogans qui ont fleuri ces derniers jours, qu’à faire des propositions constructives.

Sidérante, cette France, tout de même, qui proteste contre un Premier ministre cherchant une solution pour endiguer le chômage et, qui, tout récemment, entretenait, baignait même béatement dans le culte d’un président de la République qui avait, pourtant, en ce domaine, fait preuve de cynisme absolu en déclarant : « On a tout essayé ! ».

Curieuse aussi, cette France, où ce sont les jeunes les premiers à battre le pavé, alors qu’ils sont touchés en masse par le chômage. Ils devraient en conséquence faire preuve de souplesse, d’un minimum de réceptivité, et non mettre instantanément au pilori toute nouvelle initiative.

Cependant, et au corps défendant de ses promoteurs, il faut reconnaître que le CPE pousse insidieusement, par certaines de ses dispositions, à une précarisation rampante du statut salarial. Donc, ce n’est pas un mal de garder un œil vigilant, de faire savoir son désaccord, et ainsi d’agir avant que l’irréparable ne soit commis. Cependant, au lieu de ruer illico dans les brancards, ne serait-il pas préférable de demander audience auprès des autorités compétentes afin de s’asseoir autour de la même table et de faire valoir ses vues ?

En effet, du côté de cette mobilisation, légitime au regard d’une démocratie normalement constituée, la méthode est tout aussi critiquable que celle du Premier ministre. A regarder de près la liste des organisateurs, sur cette mobilisation pèse un lourd soupçon de téléguidage partisan, qui dissimule mal une motivation idéologique à la base, une recherche d’affrontement de principe avec un interlocuteur de sensibilité politique différente. Mobilisation sur laquelle court un grand risque de récupération politique. Donc, finalement, elle échappera probablement à ses initiateurs, et  la cause défendue, compréhensible car expression d’une inquiétude, devrait être totalement dévoyée.

Une contestation qui fait penser à des convulsions désespérées d’acteurs à la peine, à bout de souffle, arc-boutés sur leur vision « fausse » ; déconnectée du monde d’aujourd’hui, car idéologique et non pragmatique sur des problématiques inhérentes à notre société et sur de nouveaux enjeux de l’emploi d’aujourd’hui et de demain.

De véritables pousse-au-crime, en fait. Autrement dit, ils font de la France un sanctuaire de l’immobilisme, un vestige d’une époque révolue, et à la longue oeuvrent contre les intérêts de ceux et celles qu’ils sont censés défendre. Contrairement à ce que laissent croire leurs slogans chocs et leur battage médiatique, ce sont eux, et non le gouvernement, qui sont à contre-emploi.

Étant donné son style et son ferme attachement à « relever les défis » comme il le prétend, en l’occurrence celui de l’emploi, il est fort probable que Dominique de Villepin campera sur ses positions, et qu’il mettra toute son énergie à défendre son projet et à en expliquer le bien-fondé, comme il l’a fait, avec un certain aplomb, mercredi dernier, lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.

Un sujet, cependant, à double tranchant, car Dominique de Villepin a beaucoup à perdre et à gagner, à la fois. A perdre, en terme d’image d’homme du centre, qui joue la carte de la modernisation de la France en douceur, sans heurt, par le dialogue et le consensus. A gagner, vis-à-vis de son électorat et du monde économique, qui réclame de longue date,, et à cor et à cri, une modification du Code du travail afin de l’adapter au nouvel environnement économique international. Une exigence devenue une évidence.

En effet, si le retour de la croissance constitue clairement une condition nécessaire pour relancer le marché de l’emploi, il n’en demeure pas moins insuffisant. La France doit aussi entreprendre des réformes structurelles, pour stimuler la création d’emplois. C’est donc bien sur ce deuxième volet, qui manquait cruellement à toute politique économique jusqu’à présent, que Dominique de Villepin reprend enfin la main.

Que Dominique de Villepin persiste et signe, c’est tout le mal qu’on lui souhaite, face à ces forces rétrogrades toujours plus efficaces dans la paralysie de la France que dans sa modernisation.

Note sur Le "contrat nouvelle embauche" : c’est un nouveau contrat de travail à durée indéterminée, plus flexible. Il sera applicable à compter du 1er septembre. Il est destiné aux très petites entreprises (moins de 10 salariés. Il prévoit une période d’essai - au cours de laquelle le salarié peut être licencié sans préavis, ni indemnité - plus longue, d’une durée de deux ans. En cas de rupture du contrat, la durée du préavis "sera fonction de l’ancienneté du salarié dans l’entreprise".


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33 réactions à cet article    


  • (---.---.91.178) 24 janvier 2006 11:15

    Tout à fait d’accord. Il n’y a pas de doute, actuellement le conservatisme est à gauche, recroquevillée, arqueboutée sur les « acquis » qui font s’effondrer les économies. Pas question d’en arriver à un libéralisme sauvage, mais pas question non plus d’en rester à socialisme niais et figé dans ses béates certitudes et qui rêve de fonctionnariser toutes les activités : travail à plein temps (35h maxi mais en visant 30h), retraite à 55ans maxi, emploi garanti à vie, avancement et augmentation de salaire quelque soit la qualité du travail (on est forcement bien noté) ...etc Pour e^tre passablement au courant des problème d’embauche, j’admire les ultralucides capables de reconnaître les aptitudes de quelqu’un en 25 jours ! trés forts. Courage au gouvernement, il faut continuer dans cette voie du libéralisme social.


    • (---.---.28.49) 24 janvier 2006 15:25

      Bonjour. Juste une question : en quoi le libéralisme de Monsieur Galouzeau est-il « social » ? Merci.


    • coucou (---.---.103.51) 25 janvier 2006 16:57

      Eh bien oui, ce contrat est un grand pas vers un libéralisme sauvage ! ne pas le voir, c’est être bloqué sur cette certitude que tout ce que peuvent dire les syndicats, est forcément faux , qu’ils ne pensent qu’à manifester pour rien etc... Cette vision est celle de tous les moutons et planqués qui restent (ou se croient) protégés ! la vision de tous les ni-ni, c’est-à-dire, qui se disent NI de droite, NI (surtout pas) de gauche ! des gens du centre quoi ! Mais qu’est-ce que le centre ? Que propose-t-il ? En fait souvent il propose de ... faire comme la droite ! de laisser le libéralisme faire ! de tenter quelque chose, même si cette chose est dure... Faut bien faire des sacrifices... disent ceux à qui on ne demande pas d’en faire !


    • (---.---.252.125) 24 janvier 2006 13:41

      Mon cher,

      Je trouve quelque peu vos propos partisans ; ne m’en voulez pas, car il me semble, que dans votre approche, vous oubliez (sciemment ou non ; c’est là que le doute s’installe) que les partenaires sociaux ont rencontré le Premier Ministre dans le cadre d’une réforme du contrat individuel.

      Si vous jugez que seul le gouvernement avait une proposition à présenter, vous êtes dans l’erreur. Mais par habitude, les médias ont tendance à taxer d’immobiliste tout partenaire social n’étant pas sur la ligne de conduite du gouvernement ; et ce depuis plusieurs années.

      Donc, racourci rapide et facile, étant donné l’autisme dogmatique de nos gouvernants, vous retournez ainsi une situation en donnant un aspect positive sur une mesure quelque peu contestable à long terme ; il me semble que gouverner c’est prévoir et on ne peut se permettre des coups d’essais qui pénalisent des membres de notre Société qui ont déjà des difficultés. En bon journaliste, renseignez-vous et vous verrez qu’il y a corrélation directe entre précarité et la stagnation de l’évolution de l’emploi. Admettre qu’en augmentant la précarité, on va résoudre les problèmes de l’emploi est une ineptie. Cela permet d’avoir des chiffres ponctuellement favorables en matière de chômage ; mais pas en création d’emploi.

      Je vous rejoins sur un point : revoir certains points du droit du travail est nécessaire. Cela ne signifie ni de se bercer dans l’utopie gauchisante, ni dans le dogmatisme libéral.

      Qiand cesserons-nous d’avoir une vision binaire, en noir et blanc, en bien et mal ? Quand cesserons-nous de faire des réformes ponctuelles sans tenir compte des effets de bord sur d’autres sujet de notre société ? Quand les politiques cesseront-ils de prendre des mesures partisanes dans un objectif électoral ?

      Le temps électoral n’est pas le même que le temps nécessaire à une réflexion de fond sur les fondements d’une société. Alors, on ferme les yeux, on choisit bêtement son camp, et on attend les prochaines échéances électorales.

      Etre volontaire, avoir du courage, ce sont des qualités. Mais il faut savoir en user à bon escient. Monsieur De Villepin n’a pas fait oœuvre de courage, il n’a fait que retranscrire législativement, mot à mot, les demandes du MEDEF.

      Losque vous dites que la croissance est une condition nécessaire à la relance de l’emploi, nous sommes d’accord. Cependant, ce n’est pas un paramètre suffisant. Là aussi, tenez-vous informé : 2004 à eu une croissance positive pour une stagnation de l’emploi. Les idées toutes faites font parfois plaisir, mais il serait temps d’aborder les problématiques sous l’angle pragmatique comme vous le signalez dans votre sujet. Le pragmatisme ne s’accomode guère avec le dogmatisme.


      • (---.---.226.45) 24 janvier 2006 14:25

        Un Premier Ministre recherchant une solution pour endiguer le chomage, c’est son role

        Maintenant lorsque :

        - Mme Parisot MEDEF déclame que cette « solUtion » vient de ses lobbystes
        - M. Roubaud CGPME (petites et moyennes entreprises) déclare ne pas en avoir demandé tant
        - M. Copé, admet que cette formule va etre étendue à toutes les tranches d’age (Riposte du 22/01)

        Vous-meme vous reconnaissez que « le CPE pousse insidieusement à une précarisation rampante du statut sociale » ce qui est vrai lorsque l’on sait que cette merveilleuse solution est en application en Angleterre et la pauvreté des salariés qui est réelle

        Alors soyons un peu sérieux, ces solutions sont-elles pour endiguer le chomage avec un emploi motivant rétribué à sa valeur réelle ou pour permettre aux entreprises d’embaucher au chantage du moindre prix ?


        • Rage_ (---.---.198.206) 24 janvier 2006 15:13

          J’ai bien pris note de votre article.

          Tout d’abord il démontre une profonde méconnaissance de bon nombre d’éléments. D’une part, personne n’est hostile à la modification du code du travail Y COMPRIS les inspecteurs du travail puisqu’eux même souhaitent une clarification. C’est avant tout le dogme TF1/FR2 qui vous fait croire que les gens ne veulent rien modifier. C’est aussi la gauche « conservatrice et mitterandiste » qui cherche à ne rien modifier tout en distribuant à l’aveuglette des aides sans solutionner le fond.

          La gauche et la droite sont dans le même bateau de l’innefficacité. Seuls quelques hommes sortent du lot ici et là.

          D’autre part, pour un ministre courageux quelle belle démonstration en fonctionnant par voie d’ordonnance, en avançant les votes (UMP étant majoritaire no soucy) etc... Il faut arrêter d’être naïf et croire à la soupe médiatique.

          Voilà pour la forme.

          Le pire, c’est le fond. Je crois que de là où vous vous trouvez vous ne comprennez rien au malaise des jeunes, des pauvres, des classes moyennes, des diplômés, des + de 55 ans, des vieux qui crèvent au 1er coup de chaud... Les citoyens veulent des réforme sur le fond. Pensez-vous réellement qu’un contrat précarisant permette de changer la donne ? Pensez vous que ces contrats ne vont pas prendre la place des CDI et autres CDD déjà en cours ? Comment cela pourra t’il marcher dans le concret opérationnel : CDI pour tous, CPE pour les jeunes, où même mieux, CNE pour tous ? 2 ans de mise à l’essai, ce n’est plus de l’essai, c’est de l’esclavage.

          Quand on est bon, on est bon. Cela se voit tout de suite. Un bon footballeur, on le détecte en 5 minutes. Un intello, ça se voit en 30 secondes. Un travailleur de qualité, au pire, en 3 mois. Et cela tombe bien, puisque le CDI confère une période de mise à l’essai de 3mois (renouvelable en + !) ce qui est déjà très largement suffisant. Alors avant de pleurer sur vos 25 jours, lisez le code du travail.

          Ensuite, compte tenu du passif de la droite depuis 2002, on peut déjà estimer que le résultat va être horrible, d’où la nécessité de réagir vite, surtout quand on a au maximum 10 jours pour se « manifester en masse ».

          « De véritables pousse-au-crime, en fait. Autrement dit, ils font de la France un sanctuaire de l’immobilisme, un vestige d’une époque révolue, et à la longue oeuvrent contre les intérêts de ceux et celles qu’ils sont censés défendre. » Oui, mais le gouvernement avant tout ET aussi les 859234 syndicats qui ne représentent personne et veulent toujours plus sans comprendre les rapports de force.

          Ce dialogue de sourds, entre gouvernement et autres « partenaire social » est à l’origine de l’inertie. Ils se tiennentn, et s’en contentent, chacun dans son rôle, pour que rien ne change.

          Quant à la réforme structurel, c’est une priorité j’en convient. Cependant il ne faut pas attendre d’un incompétent non élu qu’il change les choses dans le bon sens, surtout quand on vote un budget insincère, déséquilibré et castrateur qui profite aux 14 000 riches de France (bouclier fiscal).

          Vous avez compris les enjeux, mais vous vous trompez de camp. Comme quoi leur com’ fonctionne... Allez donc voter pour ceux là même qui creusent votre (et notre) tombe.

          Une seule chose à dire : Cesser de croire dans ce qu’on vous bassine à la TV, et faîtes vous vous même une impression sur le terrain. Le rétrograde, c’est l’aristo et ses collègues du PS que l’on peut mettre dans le même panier (ENA1960-70.com)

          La réalité parle d’elle même.


          • (---.---.28.49) 24 janvier 2006 15:18

            Si j’ai bien compris votre article, un bon syndicat, c’est un syndicat qui est d’accord ? Vous parlez du « courage » de monsieur Galouzeau, mais je ne vois pas où est le courage de saccager encore un peu plus un pays victime de tant d’années de libéralisme. Ou bien parlez-vous du courage du torero qui porte l’estocade finale. Même si tout est fait pour nous empêcher d’exprimer notre opinion, je pense que nous sommes à présent une majorité d’hommes et de femmes à avoir compris que l’« argentinisation » de la France est ce qui lui est arrivé de pire depuis un bon moment. Cordialement


            • claude (---.---.235.115) 24 janvier 2006 17:51

              Partisans du cne/cpe, ne seriez-vous pas dans l’immense majorité, armés de votre grand « courage » et de votre « volontarisme » des temps « modernes » les heureux privilégiés (et oui, cela en devient un) du bon vieux petit CDI ? Et vous-même, monsieur le journaliste ?


              • (---.---.234.3) 24 janvier 2006 17:56

                Vous faites l’éloge du CNE (ainsi que de la politique que l’inspire) et vous vilipendiez les mobilisations citoyennes contre cette mesure (et la politique qui l’inspire).

                Vous prenez aussi grand soin d’eviter d’évoquer pourquoi le CNE (et la politique qui l’inspire) suscitent tant de refus chez les citoyens : le CNE, c’est tout simplement l’extension et l’approfondissement de la PRECARITE contractuelle, salariale, sociale et morale qu’afflige la France (du fait de la politique qu’inspire le CNE).

                Les citoyens ne veulent pas vivre en sursis permanent, ils ne veulent pas non plus de ce sursis pour les générations à venir. A l’évidence, votre glose prouve bien combien vous vous en fichez de cette mesure (et de la politique qui l’inspire) qui, pour l’instant, ne vous touche pas personnellement : c’est exactement ce que vous souhaite, et pour longtemps ; afin que vous connaissiez, enfin, c’est que c’est que la PRECARITE et ses soeurs DESESPERANCE et SOUFRANCE. Je vous le souhaite, à vous et tous vos proches, jusqu’à la mlort.

                De plus, ce site, et les articles publiés par des gens comme vous, font surnoisement l’apologie du fascisme : ces gens méritent tout le mépris des hommes dignes et libres, et les punitions les plus dures.


                • Rick (---.---.119.121) 25 janvier 2006 10:22

                  Sans prendre parti pour ou contre le CNE, il faut quand meme bien reconnaitre qu’a chaque grande mesure proposee par un gouvernement, que ce soit de droite ou de gauche, la mobilisation est quasi immediate en france : soit les syndicats descendent dans la rue, soit les patrons manifestent leur mecontentement de facon plus insidieuse. Je pense que vous avez mal compris l’article qui n’est pas tellement une apologie de cette mesure, le CNE. On aurait tout aussi bien pu retrouver ce meme article en parlant de n’importe quelle mesure (educatiuon nationale, retraites etc ...). Quant a croire qu’il n’y a pas discussions entre gouvernement et syndicats avant la sortie de telles mesures, c’est abberant bien entendu mais je trouve que nous sommes en droit de nous poser des questions sur l’equilibre mental de ces personnes qui finalement parlent entre eux sans jamais s’entendre ni trouver de terrain d’entente ... en quoi cela sert-il la France d’enoncer simplement ses convictions et de refuser de les discuter ensuite ? Cela nous ammene a notre position actuelle : une proposition peut etre abberante du gouvernement (je ne connais pas assez bien le texte pour me prononcer) qui va etre tres vite retiree apres une semaine de manifestations dans les rues ... et apres ? tout rentre dans l’ordre et on recommence comme avant ? C’est cela qu’il faut changer a mon avis, et je pense que c’est la l’esprit de cet article.

                  Je reagissais a ce commentaires precisemment en raison de la derniere phrase : « De plus, ce site, et les articles publiés par des gens comme vous, font surnoisement l’apologie du fascisme : ces gens méritent tout le mépris des hommes dignes et libres, et les punitions les plus dures. » Excusez moi, mais depuis quand la liberte d’expression est elle reprehensible ? qui parle de fascisme ici ??


                • auteur de l article (---.---.68.52) 25 janvier 2006 07:52

                  je me felicite de tous vos commentaires. La democratie n est elle pas la puralite des opinions. Je vous remercie donc de l interet porte a mon article. Exception faite du dernier article poste ou l on me qualifie de ’’fasciste’’ !!!!!!!!!!!!! Tout comme le mot liberalisme, des mots devoyes dans notre France. Tous vos commettez l erreur entre ’’liberalisme’’, faudrait il le rappeler une philosophie qui met l’homme au centre, et non comme le socialisme qui nie toute individualite, et ’’liberalisation’’ une approche economique dont un des objectifs est la mise en concurrence des acteurs quelque soit le secteur d activite. Mais je comprends votre erreur puisque tous les medias la commettent !!! Ainsi, contrairement a ce que je lis dans vos commentaires, je ne regarde jamais les journaux TV, la grande messe des manipulations de masse par excellence. Par ailleurs, ce n est pas parce que je vis actuellement sous d autres cieux que je n ai pas acces a l information et une capacite a m informer par moi meme et donc etre en mesure de parler de la France !!! Surtout a l heure d Internet !!!! Enfin, je sais ce que c est la precarite dans le travail pour comme tout jeune y etre passe !! Conscient d une situation du marche du travail qui allait dans le mauvais sens et pour bien d autres choses encore, j ai decide de tenter mon experience ailleurs. Ce que je conseille fortement a de nombreux francais. Se confronter a d autres cultures et d autres mentalites est une garantie certaine d une plus grande ouverture d esprit et donc d une approche plus souple, plus pragmatique des problemes de nos jours.


                  • wil (---.---.176.42) 25 janvier 2006 09:22

                    - >une philosophie qui met l’homme au centre

                    Au centre de l’ANPE ?


                  • Christophe (---.---.23.139) 25 janvier 2006 12:55

                    Tous vos commettez l erreur entre ’’liberalisme’’, faudrait il le rappeler une philosophie qui met l’homme au centre, et non comme le socialisme qui nie toute individualite, et ’’liberalisation’’ une approche economique dont un des objectifs est la mise en concurrence des acteurs quelque soit le secteur d activite.

                    Je pense surtout que c’est un abus de langage. Beaucoup parlent de libéralisme en voulant exprimer libéralisme économique. Comme il existe une différence fondamentale entre individualisme, qui pour le libéralisme est la reconnaissance des valeurs de chaque individu mais, pour le libéralisme économique a plutôt tendance à tourner vers de l’égoïsme, voir égocentrisme.

                    Mettre l’individu au centre de la société est une théorie. A comprendre donc que les conditions sociales des quelques millions de SDF, ... dans notre société française consiste à les mettre au centre des préoccupations de notre Société ; ou bien que le libéralisme est incompatible avec la vision actuelle du libéralisme économique. Il faut admettre que ce mélange des genres permet de clouer au pilori ceux qui combattent la tournure que prend le libéralisme économique.

                    Ce qui est, pour ma part, le moins admissible, dans le discours général, consiste à faire l’amalgamme entre toutes les représentations syndicales constituant les partenaires sociaux.

                    Si certaines tiennent toujours des positions dogmatiques, d’autres ont toujours abordé les problèmes posés avec une vision pragmatique de l’ensemble de la Société. Ceux qui emmettent ce type de critique n’ont jamais eu l’occasion de se trouver face à des négociateurs aux conceptions divergentes dont les compromis nécessitent une volonté mutuelle d’aboutir à des accords. Or, depuis quelques décennies, nos gouvernants sont tout aussi autistes et dogmatiques que certaines organisations syndicales ; ce qui pousse, petit à petit, les partisans de la négociation vers la radicalisation.

                    Il n’existe pas de mesure, de réforme ponctuelle qui ne puisse influencer d’autres mécanismes de la société. Les réformes prises jusqu’alors cherchent à résoudre une problématique ciblée sans tenir compte des effets de bord.

                    Le problème du chômage est la face visible de l’iceberg ; la création d’emploi est prépondérante. L’exemple de la Suède, par exemple, est important et met en évidence que les concessions mutuelles dans une société sont souvent payantes ; mais cela nécessite souvent de faire fi de ses positions dogmatiques !


                  • Rage_ (---.---.198.206) 25 janvier 2006 10:23

                    Votre 2ème intervention me paraît tout à fait claire :

                    1. C’est vrai quoi, parce que vous avez connu la précarité jeune, pourquoi pas tous les autres ? C’est très libéral et progressiste comme vision. Parce que papa et grand papa en ont chié, il faut que tout le monde en chie. Vive le progrès !

                    2. Le libéralisme met au centre l’individu, c’est vrai. Il le met tellement au centre qu’il en arrive à se regarder le centre de lui même et à en oublier tout ce qui se passe autour. Essayez de conduire en vous regardant le nombril : vous direz « et pourtant je regardais ma perfection ». Le but de ma petite parabole est de démontrer qu’il est grand temps d’évoluer et de cesser ce manichéisme libéralisme-communisme.

                    Les choix de vie sont intermédiaires, ils sont à la fois fait en commun et se font heureusement pour soit-même. Nier l’un ou l’autre, c’est nier que nous sommes part de l’un et de l’autre...

                    3. Vous avez donc fait le choix d’aller à l’étranger, tellement ces choix libéraux sont au point ! 10 ans de Chirac, 10 ans de regression sociale et de libéralisme. Cela aurait dû vous plaire non ? Et bien non, vous êtes parti. C’est ça que je ne comprends pas, on part quand ça ne plaît pas, mais quand ça convient, pourquoi ne pas rester ? Tout simplement parce que vous savez aussi bien que moi que les choix opérés depuis 30 ans en France n’apporte RIEN à l’initiative, au talent, au développement. Nous ne sommes donc pas si éloigné sur le fond.

                    4. Il faudrait arrêter sur ce forum de toujours considérer les gens comme fasciste ou coco à la moindre remarque incisive, cela n’apporte rien. Ne sommes nous pas ici pour confronter des idées ?

                    5. Je me demande pourquoi les gens et les jeunes se rassemblent tous les 7 février si les mesures correspondent aux attentes. Vous manifestez souvent quand on vous propose un truc bien ? Personnelement je n’ai vu personne manifester contre la loi SRU (et pourtant 15 mécréants de l’UMP voudrait la voir sauter). Je n’ai vu personne manifester contre le congé paternité, même pas les plus conservateurs. ET MEME contre les 35h ! Il y a donc bien quelquepart, à bien y penser, une voie du peuple et une voie du dirigisme étatique.

                    Pour ma part je fais le choix du peuple, parce que c’est là l’essence de notre nation et de la république. Après, c’est aux gouvernants de faire des choix et de contrôler les finances. Mais l’UMP elle même n’a t’elle pas démissionner de la seule mission qui pouvait encore sembler être sa force pour l’opinion publique ?

                    A vous d’y réfléchir. Pour ma part, je ne cautionne en rien des mesures regressistes qui n’apportent rien et noient le débat. Le fond, c’est la réforme de la formation supérieure et l’ouverture des offres d’emplois à la connaissance publique. Tant qu’on aura pas fait cela, on pourra toujours créer des contrats sans avenir. La réalité les rattrappera.


                    • wil (---.---.176.42) 25 janvier 2006 16:30

                      Et hop


                      • Plutot mort qu ’objectif (---.---.28.210) 25 janvier 2006 18:05

                        Plutot morts que de s’incliner devant ces pays qui ont réussis a faire reculer le chomage, Plutot morts que de mettre en oeuvre ce qui marche au risque de devoir

                        accepté que le liberalisme rend plus de personnes heureuses que notre fameux modèle social dont personne ne veut !!!!


                      • wil (---.---.176.42) 25 janvier 2006 18:22

                        Oui faire reculer le chômage au profit d’une augmentation de la pauvreté.

                        Heureux ? Pas sur...


                      • (---.---.110.177) 25 janvier 2006 19:00

                        De quels pays parlez-vous ? La Grande Bretagne ? Le taux réel de chômage y est l’équivalent du notre ; puis-je me permettre de vous rappeler (ou de vous apprendre) que le chomage n’y est pas comptabilisé de la même façon que chez nous (exemple : vous êtes malade, hop vous sortez des statistiques !).Je vous fait d’ailleurs remarquer que le taux de chômage remonte (les chiffres « officiels ») en ce moment en Grande Bretagne, que le nombre de pauvres (working poors compris) croît de façon alarmante, que la société anglaise est d’une brutalité sans nom pour les plus faibles (un nombre de plus en plus important !), ce qu’attestent les anglais venus vivre chez nous (dans ma région, ils sont légion).

                        Qu’appelez-vous « ce qui marche » ? Faire travailler des gens de la façon la plus précaire qui soit, en ne leur permettant pas de vivre de leur revenu ? C’est ça votre idéal ? Vous placez la barre bien bas ! Ou alors êtes-vous un actionnaire au portefeuille bien garni, ce qui pourrait éclairer votre propos ?


                      • (---.---.91.178) 26 janvier 2006 10:45

                        Encore un aveugle, vous qui refusez de voir en toute objectivité ce qui se passe ailleurs ! Restez enfermé avec vos Zaquis bien serrés dans les bras, allez vous réfugier dans le fin fond du Larzac avec la majorité de vos camarades syndiqués du 19ème (siècle) qui en sont encore à vouloir défendre les cochers contre la voiture, le métier à tisser manuel ... toujours en retard sur le temps et perdant le leur et le notre à mener des combats d’arrière garde. Allez donc mettre un cierge devant la statut de sainte Rita, patronne des causes perdues. Que direz vous quand, prochainement et à coup sûr, il faudra repousser la retraite à 65 ans voir plus, comme cele se passe déjà dans plusieurs pays ? Mais, je le pense, vous préferez des milliers de chomeurs indemisés (et pouvant travailler au noir) que des salariés cotisants et faisant la preuve de leur aptitude avec courage et augmentant leurs salaires grâce à leurs qualités. Vous revez de fonctionnariat à vie, augmentés à l’ancienneté, pépère derrières leurs gichets, les revolvers syndicaux dans les poches prêts à dégainer et à tirer sur la moindre évolution qui passerait à coté de leurs manches de lustrine. Pauvre société, manque total de clairvoyance et de courage. Vive la révolution contre les « Zaquis à vie », les privilèges des fonctions publiques et des planqués du travail : elle viendra de gré ou de force si vous persistez à rester bloqué comme vous l’êtes.


                      • (---.---.103.51) 26 janvier 2006 12:24

                        Les vrais aveugles sont les moutons ! pas ceux du Larzac, qui acceptent d’être tondus, parce que c’est leur destin ! Non, vous les guerriers anti-Zaquis, anti-fonctionnaire, anti-Etat, anti-avantages sociaux, anti-la soupe qui vous a fait grandir, qui vous a permis d’aller à l’école, de faire des études, d’être en sécurité, de recevoir son courrier, de prendre son train, d’être éclairé, de vivre dans des villes propres etc... ! vous êtes les vrais moutons , mangeant une herbe libérale qui elle date du 19 ème siècle, d’avant tous ces avantages Zacquis, zacquis dans les bagarres, les luttes, les manifestations, les grêves (oh quelle horreur mon chêrrr) ! Vous vous croyez certainement au-dessus de la mélée, vous serez tondus comme les autres ! parce que vous voyez ce qui se passe à l’étranger ? Moi aussi j’ai vu d’autres pays et travaillé sur différents continents. J’ai vu les bidonvilles asiatiques et mexicains, j’ai partagé des moments avec des SDF californiens, des ouvriers canadiens australiens, américains, en usine, dans des fermes ! J’ai vu ce monde Formidââable que vous nous promettez, avec ses salaires de misère (voyez le nombre de travailleurs pauvres aux Etats-unis, en Angleterre, l’insécurité pour ceux qui ne peuvent se cacher derrière des murs entourés de barbelés, les villes laissés à l’abandon, sales, ou tristes à mourir parce que l’unique usine a été délocalisée, malgré l’absence de ces fameux avantages Zacquis ! j’ai vu la fatigue, la déprimes des exploités de beaucoup de pays où il n’y a pas d’Etat social) Eh bien, pour mes enfants, je préfère voir un jour, un ministre du travail directement issu de la CGT (pardon, encore un gros mot pour vous) ! Ca nous changera de tous ceux élevés à l’herbe néo-libérale (en fait archéo-libérale)des grandes Ecoles où seul le commerçe s’apprend et qui n’ont que des outils du néolithique pour penser. Votre pensée est majoritaire actuellement chez les décideurs, politiques , économiques et médiatiques ! Mais cette pensée n’en reste pas moins vieille ! Et ce n’est pas parce qu’elle est à la mode, que nous l’accepterons !


                      • (---.---.194.147) 26 janvier 2006 15:06

                        Juste deux choses :

                        1) Constat : La France (comme de très nombreux autres pays) crève de l’ultra-libéralisme.

                        2) Question : pourquoi vouloir en introduire toujours d’avantage ?


                      • CARNAC (---.---.7.104) 27 janvier 2006 22:00

                        je suis conseillère prud’homale : j’en ai assez que des gouvernements démagogues de droite comme de gauche nous pondent de nouveaux contrats à chaque changement de majorité ;

                        Nous avons sur le code du travail tout ce qu’il faut pour nous mettre intelligemment autour d’une table de négociation : il suffit de classer par ordre de « sinistralité » les articles du code du travail et d’amender ceux qui génèrent le plus de litiges .

                        la base de données de la justice que je connais peut très bien être aménagée adéquatement et on peut même s’offrir dans le cadre du cursus des étudiants en droit du travail ou en sociologie une étudel concrete sur les litiges dans les conseils des prud’hommes ...

                        après quoi nous aurions un constat ENFIN objectif sur lequel nous pourrions travailler ... mais il est si simple de jeter le code du travail aux gémonies ou à l’inverse de s’arcbouter sur des textes devenus inadaptés


                        • CARNAC (---.---.7.104) 3 mars 2006 22:20

                          e vous propose de méditer sur le fait suivant :

                          mon jeune fils (19 ans) après un contrat de qualification de 2 ans en france a postulé a Dublin chez hewlett packard pour un emploi d’analyste programmeur dans une plate forme internationale d’environ 1200 salariés répartis par continents où il a été recruté pour un CDD de 11 mois jusqu’en aout 2006

                          Voilà - allez vous dire- voilà la preuve qu’une formation pointue professionnelle cela marche on est recruté même si l’on est jeune ...

                          au bout de 6 mois de travail on l’augmente (seconde rémunération de son service ) et on lui propose un avenant portant son contrat jusqu’au 31/8/2007 ..... preuve à priori que c’était un bon élément - en passant vous remarquerez que 6 mois sont considérés comme suffisants pour hewlett packard pour conclure à la parfaite adaptation d’un salarié à son poste (et pas 2 ans)

                          nous sommes donc encore dans la logique - formez vous bien aux postes dont l’industrie a besoin - seulement voilà , il y a 15 jours les 1200 salariés de cette plate forme sont réunis et on leur annonce leur délocalisation en .... Tunisie aux dernières nouvelles ...

                          Qui m’aime me suive dit HP mais les intéressés passeront d’une rémunération de 2500 euros par mois à une rémunération de 500 euros par mois .....

                          ce qui veut dire en clair que vos efforts de formation , d’une formation parfaitement reconnue par l’employeur , que vos efforts de productivité , productivité reconnue par l’employeur NE COMPTENT ABSOLUMENT POUR RIEN QUAND IL S’AGIT DE FAIRE DES BENEFICES PUREMENT FINANCIERS PLUS CONSEQUENTS QUE CE QU’ILS SONT A CE JOUR ... c’est à dire faramineux ....

                          la compagne de mon fils a donc avorté d’un enfant qui devait naître en septembre 2006 , pas assez de visibilié sur l’avenir : une société qui TUE SES GENERATIONS FUTURES EST VOUEE A MOURIR ....... dans son fric .......

                          LE CPE n’améliorera pas l’emploi , pas plus que ne l’a fait le CNE et rien n’empêche un société de rompre des CDI pour raison financière que ce soit en france ou ailleurs en europe... la bataille du code du travail est purement IDEOLOGIQUE C’EST POURQUOI JE SERAIS AUPRES DES JEUNES ETUDIANTS LE 7 MARS

                          J’y serais aussi en souvenir de ce petit être qui n’a pas vu le jour et qui aurait pu être mon petit fils ou ma petite fille .

                          IL EST GRAND TEMPS QU’UN CONTRAT SOCIAL PRESERVE L’HUMANITE CONTRE LE CAPITALISME FINANCIER , LA GRAND MERE ENDEUILLEE QUE JE SUIS Y TRAVAILLE


                        • Mich mich (---.---.159.110) 29 janvier 2006 11:39

                          On sait toujours ce qui est le mieux pour l’autre mais on lui demande rarement son avis ! Notre société évoluée au combiens semble avoir oublié le dialogue, l’écoute. Les personnes qui sont favorables à ce nouveau contrat venant épaissir le mille feuille des mesures pour l’emploi seront-ils assez pédagogues pour expliquer aux principaux concernés qu’il ne pourront pas pendant une durée plus ou moins longue, faire de projets pour construire leur vie, leur famille,et évoluer dans l’échelle sociale et professonnelle. Lorsque l’on quitte (ou lorsque l’on souhaite) quitter le giron familial,il est nécessaire d’avoir des bases et des repères. Tous les jeunes n’ont pas envie de devenir des allocataires. Négliger les jeunes c’est fragiliser l’avenir de notre société. Les tristes évènements de violences et de révoltes sont à prendre en compte de toute urgence. la prévention reste la solution la moins couteuse à tous niveaux) Loin de moi l’idée de défendre un assistanat prononcé en faveur des jeunes, je pense néenmoins qu’il nous appartient de leur permettre de faire des choix et non de les réduire à des ultimatums. Proposer de la précarité aux salariés c’est au final proposer de la précaruité aux entreprises. A lépoque où la GPEC reste un mythe, ou l’on entend encore parler de pénurie de main d’oeuvre dans certains mêtiers, il aurait convenu avant de lancer de nouveaux contrats à la va vite, d’organiser un réel débat sur cette problèmatique de l’emploi. Le code du travail fait de plus en plus place à la négociation collective, et on s’aperçoit que les tribunaux des prud’hommes ne désemplissent pas. On reproche l’interventionisme de l’Etat sauf lorsqu’il s’agit des cadeaux fait à ceux qui en ont déjà beaucoup. Ne nous leurons pas, les rustines ne sont pas éternelles et nous arrivons à la fin d’une époque. La loi de lutte contre les exclusions de 1998 à laissé place au plan de cohésion sociale, et les problèmes n’ont pas évolués. Lorsque le peuple est désabusén les ennuis commencent...


                          • bob (---.---.181.175) 7 février 2006 15:32

                            Assez de conservatisme. La France connait trop de chomeurs. Il faut agir pour faire reculer le chomage. http://www.ensemblepourlecpe.com


                            • pourlareforme.com (---.---.202.100) 23 mars 2006 14:30

                              Pétition - La Droite Libre et le Comité National Pour La Réforme

                              Le mouvement La Droite Libre lance une pétition apolitique sur ce site : www.pourlareforme.com En voici le contenu :
                              - J’en ai assez du climat insurrectionnel.
                              - J’en ai assez du totalitarisme syndical.
                              - J’en ai assez de voir la France partir en fumée.
                              - J’entends faire reculer les privilégiés du système et les combinards festifs.
                              - Je veux pouvoir étudier sereinement. Je veux pouvoir travailler librement.
                              - J’exige que la démocratie soit enfin respectée ! Pour cela, quelle que soit ma sensibilité politique, je signe la pétition nationale du Comité National pour la Réforme. http://www.pourlareforme.com/


                            • www.jean-brice.fr (---.---.143.181) 19 février 2006 12:57

                              Quand on fait une mauvaise politique, le pire est de mettre de l’energie dans cette politique : c’est ce que fait M. VILLEPIN, nous en aurons les résultats très bientôt...


                              • bladam (---.---.152.116) 13 mars 2006 17:31

                                OK. Quelle est la bonne politique ?


                              • www.jean-brice.fr (---.---.31.113) 13 mars 2006 21:25

                                Cette politique existe, mais elle n’a pas été du gout de M. GISCARD D’ESTAING qui l’a réfutée tout au long de sa vie politique : voir à ce sujet, la conférence du 4/2/65 du Général DE GAULLE et des articles concomitants dans « Le Monde » de Jacques RUEFF...


                                • bladam 28 mars 2006 00:16

                                  ça ne décrit toujours pas quelle est ce « bonne » politique.

                                  ça me fait penser à tous ces politiques qui disent : « je vais m’attaquer à ces problèmes que nous connaissons bien tout en respectant nos aspirations ». C’est rassurant mais il n’y a rien de concret. La politique c’est du concret, pas des sous-entendus.


                                • www.jean-brice.fr (---.---.132.204) 28 mars 2006 21:58

                                  Pour bladam : pour plus de précisions, reportez vous à la conférence de presse du Général DE GAULLE du 4/2/65 et les articles cocomitants de Jacques RUEFF dans le Monde... Si cela ne vous suffit pas, lisez l’oeuvre complète de RUEFF et vous aurez compris qu’actuellement, nous faisons exactement la politique contraire. D’ailleurs, les anglo-saxons ne s’y sont pas trompés...


                                  • (---.---.98.88) 1er avril 2006 00:53

                                    Merci.

                                    J’aurai préférer un tout petit résumer ou une presentation ;’)

                                    Je m’y plonge de ce pas.


                                  • www.jean-brice.fr (---.---.8.22) 2 avril 2006 17:51

                                    pour Bladam : je vous signale qu’un livre de 400 pages, à ce sujet, sortira à la fin de l’année ... Je ne manquerai pas de vous signaler les librairies vendeuses.

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