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Commentaire de Marcel Patoulatchi

sur Parrainages ou copinages ?


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Marcel Patoulatchi (---.---.83.42) 11 août 2006 15:36

Je voulais dire que je ne suis pas en désaccord avec votre idée de fonder une nouvelle République, je pense que la Vème est truffée de défauts.

Pour autant, il me semble important de ne pas prendre une grille statistique et d’estimer que les élus devraient coller au descriptif de la Nation. C’est accorder trop d’importance aux spécificités grégaires (ethnie, sexe, age) et pas assez à l’individu (mérite et vertus).

Sur le noir au JT : pour moi, ce qui me heurte, c’est justement que ce fut un choix politique, affiché comme tel. On ne s’est pas posé de question avec Pascal Légitimus, par exemple. Je trouve malsain d’afficher un racisme, qu’il soit positif ou pas, dans les choix que l’on fait. Je me moque que ce présentateur soit noir, je ne veux pas le savoir (on notera qu’une présentatrice de France 3 Alsace de couleur noire à longtemps présenté le journal du soir). Je trouve malsain qu’une nomination prenne la couleur de peau en considération. Et je sens que c’est de plus à double-tranchant : on a investi Roselmack du devoir de representer les noirs ; s’il se met à être mauvais, stupide, tous en récolteront l’impact négatif (exemple : les footballeurs français après 1998).

Concernant les études et l’ascenceur social, je ne sais pas s’il est réellent en panne. J’ai pu constater qu’il y a en France un préfet, des commissaires et de officiers de police, un ministre, des ingénieurs, des maître de conférence, etc, issu de l’immigration nord-africaine des 40 dernières années. Pour moi, ce n’est pas le reflet d’un outil qui ne fonctionne pas. Bien sur, ils ne constituent pas le gros de la troupe : mais il n’y a pas de la place pour tous en haut. Je dis pas que n’existent aucun problème, néanmoins, je ne partage pas le constat trop pessimiste qu’on porte souvent sur notre société. Je pense que le plus grand tort que l’on puisse faire, c’est d’instituer des quotas, qui ne récompenseront plus le mérite, qui de fait placeront les gens dans des petites cases.

Pour ce qui est de l’exemple du commerçant, à mon sens il illustre le fait que tous ne désirent pas être élu. Un élu doit oeuvrer pour l’intéret commun, régulièrement aux dépends de certains intérets individuels. Tout le monde n’est pas taillé pour cette prise de risque. Mais fondamentalement, ça ne me traumatise pas, d’autant que le problème est insurmontable - sans compter qu’il peut aussi dans d’autre cas se muter en avantage.


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