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Il est hors de question que je sois pris en otage par un côté ou l’autre. On aime par Sarkozy, alors il faut voter Royal, on aime pas Royal, alors il faut voter Sarkozy... Et si ni l’un ni l’autre n’ont convaincu, il faudrait quand même faire un choix ? Vote blanc, nul ou abstention ne représentant officiellement rien, je n’irais pas voter.
Je ne peux pas soutenir Royal qui évoque la création de nouveaux organismes d’état alors qu’il serait déjà indispensable de réorganiser ceux existants (on en fait beaucou mal, avant d’en faire, il serait peut-être pertinent de faire autant, mais bien, ce coup-ci). Sur le plan économique, je ne peux cautionner une politique qui me fait penser à un mélange Jospin-Mitterrand (et oublie au passage complètement le fait que nous devons prendre en compte nos partenaires européens, en bref, de belle promesses qui vont faire cocu l’extrème gauche et le centre a tout à craindre).
Sarkozy... Si économiquement je m’y reconnais, partiellement (et partiellement seulement), sur les domaines sociétaux, j’ai de gros doute sur sa capacité a rassembler et trouver le point d’équilibre.
Alors devrais-je me forcer à voter pour des candidats qui ne peuvent représenter réellement l’ensemble du peuple français (voir les sondages qui les donnent plus ou moins à 50/50) ? C’est hors de question.
Le seul choix encore possible, pour moi, c’est au moment des législatives et il y a fort à parier que le centre ait ma préférence, mais d’ici là, ça reste et demeurera ni-ni...