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Commentaire de Dalziel

sur Désirs d'avenir ou crispation sur le passé ?


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Dalziel 30 avril 2007 12:34

Débattre est-il forcément revenir à la très relative inefficacité de la IVe République ?

Ooooh noooon, Le pays a considérablement changé, depuis... Il représentait alors un rassemblement de citoyens à l’identité relativement homogène, avec l’aptitude qui en résultait de regarder ensemble dans la même direction.

Désormais c’est un conglomérat ingérable d’ethnies, de mentalités, de religions, d’us, de mœurs, de coutumes, bien peu favorables à l’assimilation, pour ne pas dire inconciliables, comme le montre le récent exemple yougoslave, après plus de cinquante ans de cohabitation apparemment sereine.

La France d’aujourd’hui n’est donc plus simplement celle de partis concurrents cherchant à se concilier les grâces des électeurs, pour accroître leur puissance, au détriment de l’intérêt du pays, c’est celle de l’éclatement de la communauté nationale, en sous-communautés aspirant à faire reconnaître leurs autonomies, puis à les étendre. Cent interviews d’ « issus de l’immigration » nés en France, l’attestent.

Ceci est une conséquence logique, inévitable, du métissage (culturel) de la société, que n’ont pas vu venir les crétins qui se gargarisent tous les matins à l’universalisme républicain.

Il est coutumier de cracher sur cette république parlementaire qui, malgré tout, résista à certaines crises et sut mener le pays sur la voie de la croissance économique.

C’est justement son inefficacité qui a presérvé l’économie du sclérosant interventionnisme étatique. La paralysie de l’Etat est un facteur positif pour tous ceux qui aspirent à entreprendre.

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