Plus largement, ce qui n’a pas de sens est que ces références soient faites par des socialistes.
Jeanne d’Arc n’est pas seulement une opposante aux pouvoirs (féodal, clérical, ...). C’est aussi un chef de guerre mort pour la France.
Allez parler à un militant socialiste de « mourir pour la patrie », il vous considérera comme un crétin, un réactionnaire, un facho, un lepéniste voire aujourd’hui comme un sarkozyste.
La nation et la défense de la nation au péril de sa vie sont-elles des notions qui ont un sens au PS ? Sûrement pas.
Et même si, pour une cause assurément noble, le gouvernement décrétait la mobilisation des hommes en âge de porter les armes pour intervenir au Darfour... un front « anti-guerre » se mobiliserait et qui trouverait-on dans les rues en tête des manifestations de ce front ? Le PS.
L’auteur utilise Jeanne d’Arc tel un gadget, oubliant l’essentiel (et ce gardant de l’évoquer, et pour cause !) car cette part est lui est étrangère et vulgaire. Cette utilisation est grotesque, indigne et pour tout dire pitoyable.
Que l’auteur, fut-il en panne d’imagination, laisse tranquille Jeanne d’Arc.