Première remarque :
Il n’existe pas de culture « judéo-chrétienne » plus qu’ une culture « judéo-christiano-islamique ». Il existe des Juifs convertis au Christianisme et restés Juifs comme « Juifs avec Jésus » ou bien des Juifs qui ont abandonné le Judaïsme comme l’inquisiteur Torquemada, Felix Mendelsohn, le père de Karl Marx, Joseph Ratisbonne ou Edith Stein ou encore des baptisés devenus Juifs comme Jean-Paul Sartre, ou encore des baptisés devenus mahométans comme Bonneval pasha.
Les Mahométans comme les Catholiques croient au dogme de l’immaculée conception mais les Juifs et les protestants n’y croient pas. Les Juifs, les Mahométans et les Chrétiens ariens, nestoriens et les Jacobites du Malabar (intégrés dans l’Eglise catholique à la fin du XXe siècle) croient que Jésus est un prophète mais pas le fils de Dieu contrairement à ce que croient Luthériens et Catholiques.
La charia est identique au droit coutumier appliqué en France dans l’Europe chrétienne du XIe siècle mais la Torah est différente de l’un et de l’autre.
Dans ces conditions, comment peut-on définir un « Judéo-chrétien » ?
Ensuite une seconde remarque à propos de l’âme (prisonnière du corps) : il s’agit d’un concept entièrement mis en forme par Platon pour justifier l’existence de sa « république » totalitaire et soviétique, concept repris ensuite par des Juifs hellénophones et développé par les pères de l’Eglise, de Paul de Tarse à Sainte Thérèse d’Avila.
Pour les cabbalistes, il y a trois âmes : nephesh, rouah et neshama, dont les attributions correspondent en gros à celle de la Sainte Trinité des Chrétiens.
Il était très difficile dans ces conditions de définir quelle partie de l’âme allait dans les limbes, définies par « le canard enchaîné » comme une espèce de camp de rétention. Il est tout autant difficile de définir laquelle survit au corps et comment.
Malgré les expériences du docteur Moody, aucun scientifique n’est en mesure d’en donner une idée. Il s’agit seulement d’une question de Foi.
vraitravailleur