Au point où en sont les choses, la seule manière que NS ne passe pas est non pas de ne pas voter pour lui, mais de refuser de voter pour SR.
1) Comme l’a dit FB lui-même le plus grand danger pour la démocratie est l’élection de NS du fait de vision anti-libérale du pouvoir et cela quelles que soient les différences économiques entre les programmes de FB qui ne sont pas abyssales comme l’a dit St Etienne, conseiller économique de FB qui considère qu’un compromis serait facile à trouver entre eux)
2) ce qui est certain en revanche c’est qu’une victoire de NS, compte tenu de sa vision du pouvoir, sonnera la fin de tout espoir d’un parti autonome du centre comme on le voit dans les ralliements en cour de la quasi-totalité des députés de l’UDF
3) SR n’a pas du tout intérêt, du point du vue même de sa stratégie évidente qui consiste à faire évoluer le PS dans un sens social-démocrate (cf DSK et Kouchner), de réduire le centre en vue d’une éventuelle alliance.
Conclusion : voter blanc ou nul c’est le plus sûr moyen de valider l’absorption en cours des élus du centre au sein d’une UMP plus que jamais parti hégémonique soumis à un chef dont l’arrogance et le cynisme n’ont rien à voir avec les qualités d’un homme ou femme d’état, authentiquement ouvert au dialogue, qualités que viennent l’un et l’autre de démontrer FB et SR lors de leur rencontre.
Vous me semblez (et j’espère que cette atitude peut évoluer), installé dans un position dogmatique et rigide qui me paraît précisément contraire à votre vision démocratique de l’extrême centre, comme, sur ce fil, vos amis vous le manifestent abondamment (ex : Quitterie).
Je vous demande de réfléchir encore sur la question de savoir quel est le danger principal, car ne pas prendre position entre deux dangers est toujours en faveur de celui qui est le plus fort.
Faites confiance à vos amis et aux propos de FB sur NS.