« Pour le premier terme, l’Islam n’a pas le monopole ce type de textes. Le bûchers embrasés en Europe pendant tout le Moyen Age, les procès en sorcellerie qui se sont tenus pendant deux siècles ne sont pas mal non plus. Et les tribunaux de l’Inquisition ? »
Les minutes d’un procès, fusse-t-il, de l’inquisition ; n’ont rien d’un texte FONDAMENTAL (textes sacrés, éventuellement premiers commentaires...)
’"Vous me rétorquerez que ceci ne se trouve pas explicitement dans le Nouveau ou l’Ancien Testament. Soit. Mais ils ont été justifiés par l’Eglise sur des bases religieuses.’
Les bases étaient davantage temporelles (volonté pour un monarque d’imposer par la force une unité religieuse ; cf, le cas de l’inquisition espagnole) que religieuses, faibles et opposés à l’esprit du Nouveau Testament (D’autre part, on rappellera qu’un accusé préférait la juridiction religieuse, bien plus clémente que les tribunaux civils) Dans le cas de l’Islam, en revanche, il n’y a pas besoin de manipulation du texte de référence (Coran, Sunna, Charia...) pour justifier la violence notamment envers les incroyants.
« Quand à la restauration du Califat, elle est juridiquement impossible au point de vue du droit musulman et ce, depuis son abolition par la république turque lors de la déposition du dernier sultan ottoman. »
Il faudra confronter vos experts juridiques avec ceux de Ben Laden sur ce point
« Mais, au fait, pourquoi ce désir obsessionnel de voir apostasier les Musulmans ? »
Parce qu’il n’y a pas de fatalité à être musulman, communiste, nazi... sous prétexte que ses propres parents ont été, même de bonne foi, musulmans, communistes, nazis... Quand un système de pensée est à ce point gangréné, on l’abandonne et on s’ouvre à d’autres options (athéisme, agnosticisme, indifférence religieuse, autres religions ou spiritualité en dehors d’une religion déterminée) : on n’est pas responsable de la couleur de sa peau, mais on est responsable de la couleur de ses idées (politiques, philosophiques, religieuses...)