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Commentaire de l’apprenti humaniste

sur Où commence l'extrême droite ?


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l’apprenti humaniste 30 avril 2007 19:49

Excuse-moi Gilles, mais je pense que ces deux partis sont peut-être adeptes du « culte du chef » (et cette expression est à mon avis très exgérée ; on est bien obligé de s’en référer à son chef quand c’est sa candidature que l’on défend) et les Ségolistes convaincus sont du même acabit. Mais peut-être qu’on a moins l’impression parce qu’elle est beaucoup moins soutenue au sein de son parti.

On comprend les pontes socialistes quand elle félicite la Chine pour la vitesse de sa justice, quand elle démolit à coups de mensonges (Airbus en détresse incroyable ou d’autres) les entreprises françaises aux yeux des investisseurs étrangers, quand elle dit que Bayrou est plus à droite encore que Sarkozy (alors qu’elle lance le TSS en cherchant l’appui de Bayrou), quand elle prévoit des sanctions de l’ONU contre le régime terroriste taliban (ça fait 6 ans qu’une guerre les a chassés du pouvoir), quand elle se déclare pour l’indépendance corse........ etc, etc etc.

De plus seuls 40% des électeurs de Royal ont voté pour elle en accord avec son programme (le reste en tir au sort, par tradition familiale, par « vote utile », par « une femme ça va tout hanger », par TSS...) contre environ 75% pour Sarkozy.

Oui, finalement, on est loin du culte du chef au PS. C’est le plus important ? Je ne trouve pas l’attrait d’une candidate choisie par défaut, contre un convaincu soutenu par deux fois plus de gens.

Petite citation qui me revient : « la gauche, c’est ce qui est désirable ; la droite, c’est ce qui est faisable ». On a vu les effets du désirables chez les utopistes : dictatures, morts par millions, arrivée au libéralisme avec un grand « ouf ».


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