On aura tout vu, entendu et lu avec ces élections, le coup de Jeanne d’Arc, on ne me l’avait pas encore fait, j’en reste sur mon séant. Assimiler Ségolène à Jeanne, c’est à la limite du sacrilège.
Madame Royale aurait encore gardé son deuxième prénom, qui est, en fait, le premier, je l’aurais peut-être admis ; elle aurait eu cette volonté de donner à la France un vrai électrochoc plutôt qu’un changement mou, soit ; elle aurait eu un objectif clair, un vrai programme et non une suite démagogique d’idées toutes aussi saugrenues les unes que les autres, je me serais laissé aller ; elle aurait une éloquence digne d’un chef d’état et non une voix de pleureuse qui finit par ennuyer et à changer de chaîne, j’aurais écouté ; cependant rien, nada, du vent, du vide, de la flutte, du pipeau à 6 milliards de trous, et toujours en caponnière la bande de vieux ringards qui n’ont même pas un brin d’amour propre, ils se sont fait jeter et ils reviennent telle des hyènes, espérant un bout de la pauvre charogne qu’est actuellement notre France et qui à vraiment besoin d’une vraie Jeanne d’Arc et non d’une succédanée tel des oeufs de limpe avec le Caviar.