Un journaliste n’en reste pas moins citoyen, l’auteur en administre la preuve avec cette projection lucide sur le futur proche.

Malgrè le matraquage d’une télé ou la publique, bonne fille, rivalise avec la machine à com privée de coups de serpillères aux pied de l’Umpiste conducator.

Dernière en date :

Une blague dans le sous-titrage en anglais d’un journal télévisé de France 2, prêtant un « ego surdimensionné » au candidat de l’UMP Nicolas Sarkozy.

Cette « blague de potache » n’est cependant pas du goût de la direction de France 2. Philippe Baudillon, le directeur général de la chaîne, juge l’incident « inadmissible » et laisse entendre que l’auteur de cette traduction ne travaillera plus pour la chaîne.

L’intégralité du récit de la rance attitude des serpillères FranceTéléBeurk, ici : http://www.liberation.fr/actualite/politiques/250888.FR.php

Nonobstant, le sieur Sarkozy sera battu.

Déjà les RG annonçaient que les Français ne lui colleraient pas cinq ans fermes. A l’Elysée.

Aujourd’hui, les sympathisants du FN vont se faire, je crois, plaisir à voler le voleur. En tous cas, Le Pen les y appelle, et il à quelques raisons de crier au pillage.

Avec les sympathisants de Bayrou qui, pour être à droite, n’en sont pas moins attaché à notre pays qu’ils voient bien partir en ruines, grâce à la politique incohérente et nuisible que le leader Maximum refuse d’avoir assumé pendant cinq ans, à l’insu de son plein gré sans doute.

Les électeurs de Bayrou vont priver, sûrement, le menteur de la possiblité de reconduire et d’amplifier la dérive de notre société, de nos valeurs.

Reste les abstentionnistes. Plus de quinze pour cent du corps électoral.

On peut supposer, d’après des analyses en profondeur qui ont suscité des ouvrages comme « La démocratie de l’abstention. Aux origines de la démobilisation en milieu populaire », que les abstentionnistes sont des déçus de la poliitique. Ils ne veulent pas,en grande majorité, d’une politique, d’une offre politique pour eux insuffisante.

Ils refusent surtout, prioritairement, que le politique, la politique, aggravent encore leur condition. En ce sens, on pourrait voir s’éveiller au vote nombre de « pêcheurs du dimanche 6 mai ». Je ne crois qu’ils voteront Sarko.